réforme de la commission d’éthique

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Les policiers désormais minoritaires au sein de la commission d’éthique

Publié aujourd’hui à 20h50

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Une petite révolution se prépare en matière de déontologie policière à Lausanne. Les représentants de la société civile, autrement dit des non-policiers, seront majoritaires au sein de la commission de déontologie de la police municipale lausannoise.

Réforme en janvier

Cette commission traite environ 25 plaintes par an, la plupart du temps à l’amiable. Elle est composée de quatre policiers, dont le président, ainsi que d’un spécialiste (non policier) en résolution de conflits.

À l’avenir, il y aura huit sièges. Les quatre nouveaux locaux seront occupés par des non-policiers : un avocat, un criminologue, un travailleur social et un photographe, a décidé la Municipalité. Leur première mission est de revoir la réglementation et l’organisation de la commission chargée de proposer à la Commune une réforme en janvier 2025, à l’occasion du départ à la retraite du premier lieutenant Philippe Tâche, son actuel président.

L’art de la critique

Sûreté municipale, Pierre-Antoine Hildbrand, explique que ce changement répond aux attentes de la population : « Comme cette commission est majoritairement composée de policiers, certains lui reprochent de risquer d’avoir plus de difficulté à critiquer un collègue de la police. que de trouver une réponse à une plainte.

La présidence, notamment, sera assurée par une femme qui n’appartient pas à la police : l’avocate Sarah Meyer. Cette nomination « assurera un encadrement rigoureux et impartial des dossiers traités », écrit la Municipalité dans son communiqué. Le parcours professionnel de Sarah Meyer comprend la justice fribourgeoise, une étude de notaire payeur, la commission de conciliation des baux locatifs et la Chambre immobilière vaudoise. Elle est avocate associée au sein du cabinet Codex et, par ailleurs, membre du comité PLR de Lausanne.

Minorités intégrées

Parmi les trois autres nouveaux membres de la commission d’éthique, on retrouve la criminologue Yolande Gerber, qui travaille à l’observatoire de la sécurité. Elle a œuvré pour sensibiliser la police à la lutte contre le harcèlement et les discriminations.

L’assistant social Raphaël Depallens a également sensibilisé les casques bleus en matière d’inclusion. Ancien président de Vogay, il est actuellement chef de projet à l’Aide Suisse contre le Sida. Son expérience est reconnue auprès des personnes LGBTIQ+.

Enfin, le photographe François Graf, d’origine afro-colombienne, est reconnu pour « son engagement humaniste et son travail sur la thématique des origines », écrit l’Exécutif. Il est également membre du POP.

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Jérôme Cachin est journaliste à la section vaudoise depuis 2019, spécialisée en politique. Il était responsable de la page vaudoise de Liberté de 2003 à 2019. Il est l’auteur deLes institutions politiques vaudoises, avec Mix & Remix.Plus d’informations

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