le gouvernement s’est engagé à transférer de larges prérogatives aux régions

le gouvernement s’est engagé à transférer de larges prérogatives aux régions
le gouvernement s’est engagé à transférer de larges prérogatives aux régions

Le gouvernement s’engage, dans le cadre de son programme 2021-2026, à parachever le processus de régionalisation avancée en transférant de larges prérogatives à la région parallèlement au transfert de ressources financières et humaines suffisantes à cet effet, a affirmé jeudi à Fès le président. de la Chambre des Conseillers, Naam Miyara.

Le transfert de ces compétences doit se faire de manière à assurer l’indépendance dans la gestion financière et administrative de la région en vue d’en faire un véritable pôle de développement, un levier de développement humain et de promotion sociale et un partenaire incontournable de la Etat, a indiqué M. Mayara qui s’exprimait lors d’une conférence thématique sur « La régionalisation avancée entre les défis de la pratique et les exigences de la révision du cadre juridique », organisée par la Chambre des Conseillers en partenariat avec le conseil de Fès-Meknès. région.

Il a souligné, dans ce contexte, l’importance de doter les administrations régionales de ressources humaines suffisantes et qualifiées et de rendre plus attractive la fonction régionale, à travers la mise en place d’un système de gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences. faciliter la prise de décision liée à la gestion des ressources humaines, renforcer leurs capacités managériales et adapter les fonctions aux spécificités de l’espace territorial.

A cet égard, M. Miyara a insisté sur le caractère urgent de la présentation devant la Chambre des Conseillers du projet de loi relatif au statut des agents des administrations des collectivités locales, en vue de promouvoir les ressources humaines de ces organismes.

Il a précisé que l’objectif consiste également à attirer des compétences au niveau territorial et à promouvoir la formation continue de ces agents, insistant sur l’accélération de l’élaboration d’un statut des agences régionales d’exécution de projets leur permettant d’attirer des ressources humaines possédant une vaste expérience et expertise.

Il a également souligné la nécessité de revoir les textes législatifs et réglementaires relatifs à l’organisation des secteurs ministériels, de la fonction publique et des nominations aux postes de responsabilité, de renforcer l’organisation des directions régionales, de parvenir à un équilibre entre les niveaux central et décentralisé, d’accroître l’attractivité des postes au niveau décentralisé et de doter les chefs des services déconcentrés des pouvoirs de gestion des carrières professionnelles des ressources humaines placées sous leur autorité.

M. Miyara a également relevé que le financement de la régionalisation dépend essentiellement des ressources allouées par l’Etat, s’élevant à environ 93% durant la période 2018-2021, alors que les ressources propres n’ont pas dépassé 7% selon la Cour des comptes.

Il a noté que cette réunion thématique est considérée comme la première étape préparatoire des travaux du 6ème forum parlementaire des régions, ajoutant que ce forum, placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, constitue un cadre institutionnel novateur pour mettre en œuvre l’esprit de la Constitution, qui prévoit en son article 137 la contribution des régions et autres collectivités locales à la mise en œuvre de la politique générale de l’État et à l’élaboration des politiques territoriales à travers leurs représentants à la Chambre des Conseillers.

Dans ce contexte, M. Miyara a rappelé le contenu du message royal adressé aux participants au 2ème Forum Parlementaire des Régions le 16 novembre 2017, dans lequel le Souverain a indiqué que les échanges réguliers sur l’évolution de ce projet structurant « témoignent de votre parfaite adhésion à l’importance capitale que Nous attachons nous-mêmes à cette grandiose réforme qui tend à démocratiser davantage la gestion des affaires publiques et à faire converger les politiques nationales, sectorielles et territoriales vers l’objectif que Nous Nous sommes assignés, celui d’assurer à nos concitoyens , de manière durable et équitable, le progrès, le bien-être et le développement qu’ils méritent.

Il a exprimé son souhait de voir un changement dans le système juridique pertinent, à la lumière des contraintes et des défis créés par la pratique qui ont empêché l’efficacité nécessaire dans l’exercice de leurs compétences par les autorités locales. , avant de revenir sur les recommandations des dernières éditions du forum parlementaire des régions qui ont souligné la nécessité d’établir des normes juridiques et des règles de contractualisation dans un cadre de référence qui définit précisément les formes et conditions de conclusion et d’exécution des contrats et conventions entre l’État. et les régions, d’une part, entre les régions entre elles, et entre elles et les autres collectivités locales, d’autre part.

Ces recommandations, a-t-il poursuivi, ont également insisté sur l’importance d’accélérer l’ouverture des chantiers d’adaptation des textes législatifs et réglementaires relatifs aux prérogatives des départements ministériels avec les compétences des collectivités territoriales, et de revoir le cadre juridique régissant les collectivités territoriales pour le rendre plus clair. et plus harmonieuse, notamment en ce qui concerne la définition des compétences et leur répartition entre l’État et les collectivités locales.

De son côté, le président du conseil de la région Fès-Meknès, Abdelouahed Al Ansari, a mis l’accent sur les défis et contraintes les plus importants qui entravent la bonne mise en œuvre de la régionalisation avancée, après neuf années de pratique, ce qui constitue, selon lui, un délai suffisant pour mener une véritable réflexion sur les enjeux majeurs auxquels est confrontée cette expérience en vue de trouver des solutions appropriées, conformément aux hautes directives de SM le Roi Mohammed VI.

Il a ajouté que cette rencontre vise à enrichir le débat public sur le chantier de la régionalisation avancée et à partager des visions avec d’autres acteurs qui œuvrent dans les secteurs académiques, administratifs, politiques, économiques ou dans la société civile, pour leur permettre d’avoir une vision globale de la situation. situation actuelle de régionalisation.

A cet égard, M. Al Ansari a insisté sur la nécessité de développer de nouvelles visions et solutions à certaines questions liées à la question de la régionalisation avancée.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La « Garde Marine Régionale », au service des côtes – .
NEXT «On revenait de vacances, tout était par terre»