Fumigènes, poubelles et banderoles devant les portes du siège de la métropole grenobloise ce vendredi matin. Le collectif « Touche pas à ma place » se mobilise pour dénoncer la suppression des places de stationnement avenue Jeanne d’Arc mais aussi dans d’autres quartiers de Grenoble. Il y a une cinquantaine de manifestants sur place.
Ils ne veulent pas de la réhabilitation de l’avenue Jeanne-d’Arc
« Vous venez de Pont-de-Claix en voiture, avec une place de parking, pourquoi ne venez-vous pas en vélo ? : c’est ce que ces membres du collectif sont venus dire au président de la Métropole Christophe Ferrari. Des commerçants mais aussi des résidents. Depuis de nombreuses semaines, ils s’indignent de la requalification de l’avenue Jeanne-d’Arc dans le quartier de l’Abbaye. Le projet prévoit de supprimer 70 à 80 % des places de stationnement et de créer un chronocycle.
La police nationale est présente sur place. Le 30 septembre, ces habitants, usagers et commerçants avaient déjà manifesté devant la mairie de Grenoble en marge d’un conseil municipal qui avait adopté ce projet. Les travaux de l’avenue Jeanne-d’Arc devraient débuter début 2025.