Les supporters parisiens du Collectif Ultra Paris (CUP) sont au cœur de l’actualité, après avoir déployé un tifo portant le message « Palestine libre » lors du match entre le PSG et l’Atletico Madrid, mercredi 6 novembre (1-2). L’UEFA avait initialement annoncé qu’aucune sanction ne serait prise contre le club de la capitale ou ses supporters.
«Nous explorons les voies juridiques»
Mais après que Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, ait pris position sur le sujet et convoqué Philippe Diallo et un dirigeant parisien, d’autres acteurs politiques ont également pris position. Dans des commentaires relayés par L’équipe Yonathan Arfi, président du Crif, a exprimé son « indignation » et son « colère « . Il ne croit pas au message de paix prôné par les supporters parisiens.
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« Pour moi, il y a quelque chose de violent et de haineux. Nous explorons les voies juridiques » a admis Yonathan Arfi, qui explique « ne pas se contenter du communiqué du PSG qui dit qu’il n’était pas au courant « . Dans le même temps, le sénateur Michel Savin (LR) a déclaré que le tifo incluait « un certain nombre de symboles qui évoquent davantage un message politique teinté de violence qu’une ode à la paix « . L’affaire est encore loin d’être résolue.