un juge de l’expropriation pris entre deux feux

un juge de l’expropriation pris entre deux feux
un juge de l’expropriation pris entre deux feux

D’un côté, le maire et ses soutiens, désireux de voir aboutir ce projet qui poursuit son cours et qui, pour rappel, a reçu un avis favorable après enquête publique. De l’autre, des opposants, pour la plupart des riverains, regroupés au sein d’une association, Touche pas à ma campagne, aux côtés du propriétaire du terrain, Thierry Laurière, dépassé par cette affaire. Ce 7 novembre, leurs rangs sont élargis par plusieurs Jeunes Agriculteurs, venus avec leurs tracteurs militer en faveur du maintien de l’activité agricole sur ces terres.

Panier de crabes

L’ambiance est tendue et les accusations tombent de toutes parts. Le maire, Philippe Perlumière, reproche à ses détracteurs de porter de « fausses accusations » et de ne pas prendre en compte « la crise du logement » dont souffre sa commune. La campagne Touche pas à ma dénonce un manque de concertation et la « pression » que subirait le propriétaire pour vendre, par ailleurs à un prix qu’il juge inapproprié.

« Aujourd’hui, nous lui proposons 3 euros le mètre carré, alors qu’à quelques kilomètres d’ici, à Saint-Front-de-Pradoux, il y a un lotissement. […] où le prix de vente au mètre carré est de 37 euros », précise Thierry Feytout, l’agriculteur qui exploite la parcelle de Thierry Laurière.

Plongée malgré elle dans ce panier de crabes, la juge maintient le cap, répétant qu’elle n’est pas là pour « juger qui que ce soit », mais pour « faire une estimation » de la valeur du terrain convoité. , “comme c’est la procédure”.

 
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