Un scanner pour animaux, une première dans les Caraïbes

Un scanner pour animaux, une première dans les Caraïbes
Un scanner pour animaux, une première dans les Caraïbes

Le premier scanner vétérinaire de toute la Caraïbe, « une nécessité dans notre pratique quotidienne »pour la clinique vétérinaire du Moule, pour cet outil qui permet de visualiser précisément et en 3 dimensions, le corps entier d’un animal a indiqué la clinique sur les réseaux.
Les applications sont nombreuses, de l’évaluation des troubles neurologiques à la préparation d’interventions chirurgicales lourdes, en passant par diverses explorations pour des cas de hernies discales, l’étude de masses thoraciques ou abdominales, ou encore la recherche de métastases. .

Le projet de scanner a nécessité des mois de préparation et de nombreux ajustements pour devenir réalité. Selon le Dr Maud Montigny, vétérinaire associée à la clinique, s’adressant à nos confrères de Guadeloupe la 1ère, la démarche a débuté à l’été 2023 : “On a commencé à mûrir ce projet en juin 2023, et il a fallu attendre, faire des travaux d’aménagement, avoir des autorisations, des contrôles de l’ASN, et puis on a eu des problèmes d’électricité, donc ça a été long, ça a pris plusieurs mois”.

Ce scanner ouvre la voie à un diagnostic d’une précision sans précédent pour les vétérinaires de la région. Le Dr Isabel Vecoven, également vétérinaire associée à la Clinique du Moule, explique l’intérêt essentiel de ce nouvel équipement : « Pour de nombreux problèmes, nous n’avions pas vraiment de réponse. Nous avons eu des radiographies et des échographies, mais nous n’avions pas d’images vraiment précises, où nous « coupions l’animal en très petits morceaux » et voyions exactement où se trouvait la lésion. Il n’y avait rien, aucune possibilité, il fallait aller en métropolitaine ».

Les images générées par le scanner sont disponibles immédiatement, permettant aux vétérinaires de commencer le diagnostic dès la fin de l’examen. Grâce à ce dispositif, les animaux nécessitant des examens approfondis n’auront plus besoin d’être transférés sur le continent pour obtenir des images médicales de qualité.

Damien CHAILLOT

France

 
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