nouvelle pression pour sécuriser le plan d’eau

nouvelle pression pour sécuriser le plan d’eau
nouvelle pression pour sécuriser le plan d’eau

Le préfet du Lot-et-Garonne a de nouveau mis en demeure le propriétaire de la SCI du lac de Peyrat, située sur la commune de Saint-Antoine-de-Ficalba dans le Lot-et-Garonne, pour réaliser des travaux et une étude. sur la digue du lac. Un argument surprenant a été avancé par le dirigeant dans une lettre, la première depuis quatre ans.

La météo quasi estivale a poussé quelques jeunes, ce mercredi 5 juin, à venir bronzer au bord du lac de Peyrat, en contrebas de la commune de Saint-Antoine-de-Ficalba. Il fait beau, le ciel est bleu, ils sont loin d’imaginer qu’une bataille administrative se déroule actuellement autour de ce plan d’eau – privé, rappelons-le – laissé à l’abandon. Depuis février, l’État fait pression sur le propriétaire du lac, la SCI du lac de Peyrat, pour qu’il réalise un diagnostic sur le barrage et abaisse le niveau de deux mètres. Une plainte loin d’être nouvelle, puisque les premiers courriers ont été envoyés en 2020.

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Le diagnostic doit être réalisé pour assurer « des garanties de sécurité du barrage du plan d’eau », tout en énumérant une série de propositions « pour remédier aux insuffisances de l’ouvrage, de son entretien ou de sa surveillance au regard des impératifs de sécurité du plan d’eau ». les personnes et les biens. Chose que le propriétaire n’a pas fait pendant quatre ans, ni répondu aux lettres de l’administration. Petit désagrément administratif – et géographique – pour les services de l’État, la SCI est domiciliée dans les Hauts-de-France, non loin de la frontière belge. Mais les dernières pressions et articles de presse semblent avoir eu un effet puisque deux réponses ont été apportées, en février et avril – la première depuis quatre ans.

La SCI du lac de Peyrat ne savait pas qu’elle était propriétaire… de la digue du lac

Le propriétaire – qui avait acheté le terrain et le lac dans le but d’y construire un site touristique en 2015 – a signalé quelque chose d’explosif dans ses lettres. Selon lui, il ne savait pas qu’il était également propriétaire de la digue… du lac qui était au cœur du projet SCI. Pas de chance, le cadastre indique que les parcelles qui relèvent du périmètre de la SCI du Peyrat contiennent bien le lac et son barrage. Les services de l’Etat notent, dans leur rapport, que le propriétaire s’était bien gardé de clarifier la situation depuis quatre ans…

Une nouvelle mise en demeure de la SCI du lac de Peyrat a donc été établie ce lundi 3 juin. L’ouvrage doit « faire réaliser à ses frais le fameux diagnostic par un bureau d’études », selon un calendrier bien précis. La signature du devis validé doit être envoyée « dans un délai de deux mois ». Le diagnostic doit, quant à lui, être réalisé « dans un délai de six mois ». Le calendrier de tout travail doit être établi d’ici la fin de l’année.

Mais il y a plus d’urgence, puisque le SCI doit au plus vite « entretenir la végétation ligneuse poussant sur la digue » et « remplacer le robinet de vidange avant le 30 juin 2024 ». Le niveau du lac doit également être abaissé « d’un mètre en dessous du niveau du déversoir et maintenu à ce niveau autant que possible ». Et la préfecture brandira les « mesures de police » prévues par le Code de l’environnement si les interventions les plus urgentes ne sont pas réalisées par le propriétaire du lac.

 
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