Comment s’immerger dans la nature autrement grâce aux Espaces Fonciers Pédagogiques

Comment s’immerger dans la nature autrement grâce aux Espaces Fonciers Pédagogiques
Comment s’immerger dans la nature autrement grâce aux Espaces Fonciers Pédagogiques

Découvrez la nature de manière ludique en vous impliquant pleinement dans votre vie. Pour une classe scolaire, rendez-vous à l’ATE à Vaux-sous-Aubigny !

Initiés par le Parc National Forestier et l’OFB, les Espaces Territorials Educatifs (ATE) se veulent un outil d’éducation à l’environnement et au développement durable. L’objectif est de reconnecter les étudiants avec la nature et le territoire. D’autant qu’au sein de cette jeunesse se trouvent les citoyens de demain, et pour certains, des ambassadeurs du Parc et de son écosystème préservé. Un dispositif auquel l’école de Vaux et plus précisément la classe de CM1 et son professeur Thomas Vérot ont adhéré.

Entre eau et terre

« Cette idée nous avait séduit bien plus tôt, mais je souhaitais que les étudiants soient impliqués dès le début, notamment pour trouver le site approprié. Quatre emplacements avaient initialement été proposés par la municipalité. Après une visite et une étude, les élèves ont choisi celui d’Echenaut où nous avons commencé l’observation à la rentrée », précise le professeur.

Découvertes et ateliers en forêt. –

Un lieu particulièrement calme et bucolique, à quelques centaines de mètres seulement de l’école, et qui offre une diversité des plus intéressantes. Une Source qui jaillit de la colline pour alimenter un ancien lavoir, puis coule au hasard avant de rejoindre le cours d’eau du Badin.

Un site stratégique, à flanc de colline, réunissant un espace boisé et une prairie, que les étudiants fréquentent fréquemment, et pour cause ! « Après avoir étudié la configuration et surtout repéré les passages des animaux, nous avons installé des pièges photographiques dont la carte mémoire doit être changée régulièrement. » souligne Thomas Vérot.

Volet culturel

Une belle initiative car en quelques semaines le « tableau de chasse » s’avère déjà intéressant. Une martre des pins, un geai des chênes, un merle, un renard, un blaireau et un écureuil ont été « capturés », tous dans le même flux. Déplacée vers la plaine humide, la caméra a rapidement surpris un autre geai des chênes et un héron. Des animaux qui sont ensuite longuement étudiés en classe, puis classés sous forme de fiches. De plus, afin de mieux connaître les hommes de la nature, certaines visites ATE sont accompagnées.

Biodiversité et créativité

Alors, dernièrement, c’est avec Aurélie Guy, du Sentier de la Welette, que les étudiants ont terminé le parcours de cours. Son œil avisé a permis d’identifier des traces de renards, de cerfs, des restes de repas de petits prédateurs, des insectes aquatiques… Tout un univers qui fascine et illumine le regard des enfants.

Mais une ATE n’est pas réservée à la seule étude de la biodiversité. D’autres intervenants proposent une vision différente de la nature. Ce fut le cas lors de l’arrivée de Clara Cornil qui supervisa la création de petits décors à base de végétaux et ornant désormais les arbres environnants, la confection de petites poteries placées à la naissance des coulées d’eau.

Cette ATE se poursuivra jusqu’à la fin de l’année scolaire et reprendra à la rentrée suivante. Une observation qui, sur deux ans, permettra sans doute d’observer l’évolution de la nature… et de ses (petits) habitants !

 
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