Patrimoine
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Remplacer les vitraux classés du XIXe siècle retrouvés intacts après l’incendie de 2019 par des vitraux plus contemporains : alors que les finalistes du concours lancé par Emmanuel Macron défendent ce mercredi leur proposition, le projet, considéré comme un « acte du prince », sera attaqué en tribunal par les défenseurs du patrimoine.
La reprise du feu politique devrait se produire sous peu. Dès la réouverture de la cathédrale les 7 et 8 décembre ? C’est probablement à ces dates que sera annoncé le lauréat du concours lancé en décembre 2023 par Emmanuel Macron en accord avec le clergé pour l’installation de vitraux contemporains à Notre-Dame de Paris. Lundi, les huit finalistes du concours ont déposé leurs projets avant un grand oral prévu mercredi. En effet, au cours des prochaines semaines, alors que le comité artistique étudiera les différentes propositions de travées pour les six chapelles du bas-côté sud de la nef de la cathédrale, et quelle que soit la pertinence esthétique et liturgique du projet retenu, la plus ancienne association protection du patrimoine en France, Sites & Monuments, rassemblera ses derniers arguments avant de saisir la justice contre toute autorisation de modification du bâtiment historique délivrée par le préfet de région. En cas d’échec, des vitraux du XXIe siècle seront installés en 2026 à la place des « grisailles » (vitraux décoratifs à motifs géométriques) d’Eugène Viollet-le-Duc, retrouvés intacts après l’incendie de 2019. XIXème siècle, ils seront conservés et exposés dans un nouveau musée, le Musée de l’Œuvre de Notre-Dame.
Dans la communauté internationale des artistes, chrétiens, historiens des religions, de l’art et du patrimoine, nombreux sont ceux qui découvrent avec enthousiasme les œuvres de Jean-Michel Alberola, Daniel Buren, Claire Tabouret, Phi
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