A deux reprises, une fois au volant de sa voiture, puis une seconde fois aux commandes de son deux-roues, un usager de la route a été testé positif à la cocaïne durant l’été à Brive.
«Je n’aurais pas dû prendre le volant à cette époque-là.» De son propre aveu, le prévenu, un homme de 23 ans, n’a pas pris les meilleures décisions les 4 juin et 12 août. Ce mardi 5 novembre, il a dû répondre, devant le tribunal correctionnel, de son refus d’obtempérer, conduite sous l’emprise d’un état alcoolique et sous l’emprise de stupéfiants, et manque d’assurance.
Il s’enfuit sur l’A20
En juin, la police de Brive avait tenté de procéder à un contrôle de sa Twingo dans la zone ouest de Brive. Mais le conducteur, qui avait consommé de la cocaïne, du pastis et du vin rouge, ne s’est pas arrêté. « Ils ont fait des gestes, mais je n’étais pas en mesure de comprendre. Immédiatement après, je suis arrivé sur l’A20. Je n’ai vu aucun gyrophare derrière moi», s’est défendu le mis en cause, souffrant d’une addiction à la poudre blanche.
Sur l’autoroute en direction de Limoges, le conducteur a emprunté une bretelle de sortie juste après avoir doublé un camion. Mais la manœuvre sera à l’origine de son accident. Quelques instants plus tard, les policiers retrouvent son véhicule à l’arrêt, sur la bande d’arrêt d’urgence. Positif au test salivaire et à l’alcootest, avec un taux d’alcool dans le sang de 1,06 gramme, il a été interpellé.
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Une deuxième fois positive à la cocaïne
L’histoire s’est répétée le 12 août. Cette fois, le jeune homme, aux commandes d’un deux-roues, a pris soin de s’arrêter lorsqu’un policier lui a fait signe de se ranger sur le bord de la route. En revanche, un nouveau test salivaire a révélé une consommation récente de cocaïne. De plus, son véhicule n’était pas assuré. «Je venais de faire des réparations, mais je n’avais pas fait les démarches nécessaires», explique celui qui, malgré un traitement de substitution, n’a pas pu résister à l’appel de la cocaïne.
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Celui qui portait un sweat à capuche estampillé “Le Fugitif”, a été condamné, pour son refus d’obtempérer et sa conduite sous drogue et sans assurance, à six mois de prison avec sursis probatoire. Il devra se faire soigner, travailler et payer son amende. Le tribunal a également ordonné l’annulation de son permis de conduire, qu’il ne pourra pas repasser avant un mois.
Pierre Vignaud
