Jeune avocate fiscaliste originaire de Laissac, Marine Cayzac est basée à Paris avec son mari, également aveyronnais. Tous deux parents d’un petit garçon depuis avril, entretiennent un fort attachement à leur département d’origine.
Comment faire venir les Parisiens en Aveyron ? Marine Cayzac, avocate fiscaliste dans la capitale, a trouvé la solution. « Romain et moi nous sommes mariés au domaine de Soussuéjouls [commune de Sévérac] en juin 2022. Nos amis ont traversé la France. C’était une vraie expédition », sourit-elle.
Un mariage qui concrétise une belle histoire, avec celui qui est aussi avocat, spécialisé en droit des affaires, retrouvé à l’université de Toulouse, mais connu, quelques années plus tôt, au lycée Foch de Rodez, où la jeune femme réussi son baccalauréat.
Née en 1991 dans la même commune, elle fait ses études à Bertholène, puis poursuit ses études collégiales à Sévérac tandis que la famille s’installe à Laissac. En 2009, titulaire d’un baccalauréat ES, elle s’installe à Toulouse – « Mes plus belles années » – où elle intègre l’IUT en gestion et administration des entreprises (GEA).
Un « favori pour la fiscalité »
« C’est là que j’ai découvert le droit et la fiscalité, un véritable coup de cœur ! Ce qui a poussé l’Aveyronnaise à préparer, en toute logique, un master de droit fiscal, qu’elle a obtenu en 2014, avant de partir à Paris où elle a travaillé un an. Une année très intense puisque, parallèlement, elle se prépare à entrer à l’école du barreau pour devenir avocate. Concours qu’elle a obtenu en 2017. « J’ai quitté Malakoff où je travaillais le soir pour aller à l’école », explique la Laissagaise qui séjournait alors à L’Oustal – « J’ai adoré, c’est très rassurant quand on arrive à Paris » – la maison qui accueille de nombreux jeunes Aveyronnais. « J’ai passé deux mois enfermé dans mon studio pour préparer le concours d’entrée. Mais quand on veut quelque chose, on s’en donne les moyens», assure-t-elle.
Une envie et une diligence qui s’avère payante puisque, à la fin de son cursus, marqué par une année de stage chez LPA CGR puis chez HSBC, elle prête serment le 14 janvier 2019. « Une fois diplômée, j’ai rejoint le cabinet LPA CGR puis le cabinet Jeantet en qualité d’avocat fiscaliste.
Un métier qu’elle exerce encore aujourd’hui, depuis trois ans pour le groupe Etex, spécialisé dans les matériaux de construction et basé à Bruxelles mais dont le siège français est situé à Avignon. Ce qui amène le jeune avocat, qui travaille à distance, à voyager régulièrement dans le sud de la France ou en Belgique.
Le lien très fort avec l’Aveyron
L’étrangère où elle aurait aimé vivre un moment. « J’ai passé trois mois en Ukraine pendant mes études. J’ai donné des cours de français dans une école primaire à Kyiv. Les enfants étaient tous fans de la France», se souvient-elle avec un peu de nostalgie.
« J’aurais aimé vivre un peu à l’étranger, découvrir d’autres cultures », regrette-t-elle. « Mais avec Romain, nous étions sur la bonne voie. Tout s’est enchaîné très rapidement. »
Et avec bonheur puisque, moins de deux ans après leur mariage dans l’Aveyron, le couple a eu la joie d’accueillir le petit Auguste, né en avril 2024, à Paris.
Un fils qui fait la joie des parents de Marine Cayzac – sa mère, directrice de l’école publique de Laissac et son père qui travaille à l’usine Bosch à Onet-le-Château – mais aussi de ses grands-parents, dans l’Aveyron, où la jeune maman et le le nouveau-né a passé une partie de l’été.
« Puis mes parents sont venus nous voir, à Paris, en octobre et nous y irons en novembre. Et aussi deux semaines à Noël.
Un fort attachement à son département qui lui fait dire : « L’Aveyron, c’est quelque chose que je souhaite transmettre à mon enfant ». Nous comptons sur elle.
