découvrez les nominés dans la catégorie « Ils innovent »

La catégorie « Ils innovent », soutenue par Limoges Métropole, récompense une entreprise qui a développé et commercialisé une innovation (technologique, organisationnelle, de service, RH, commerciale…). Une invention pertinente, accessible et désirable.

Grains’up

Implanté depuis 2016 à Limoges, Grains’up s’est d’abord distingué avec le programme de mathématiques Pi Program, aujourd’hui repris par l’Éducation nationale et 30 000 élèves de la primaire au lycée. L’outil améliore le niveau de calcul et de raisonnement des jeunes grâce à une plateforme numérique sur mesure. Depuis, Grains’up n’a cessé de diversifier ses activités en s’adressant à tous les professionnels. L’entreprise limougeaude crée des contenus de formation numériques et propose un accompagnement personnalisé pour maintenir la performance des petites et grandes structures.

Elle s’est particulièrement imposée dans le secteur de la grande distribution. Elle forme chaque année environ 1 000 collaborateurs Carrefour, chefs de rayon, futurs responsables d’unités de marché, conseillers de vente, collaborateurs commerciaux. La formation à distance avec un formateur expert, les modules digitaux sur les calculs d’affaires, le travail en équipe ou encore l’expérience client immersive, les activités tutorées en magasin, sont autant d’atouts pour maintenir votre position sur un marché devenu ultra-compétitif.

L’équipe de Grains’up, aux compétences variées – ingénieurs pédagogiques, chefs de projets, graphistes, vidéastes, webdesigners – est majoritairement limousine et est passée de cinq à vingt collaborateurs en six ans.

Aujourd’hui, elle accompagne des entreprises locales à fort rayonnement national et international, comme Legrand, Arquus à Limoges et Photonis à Brive, soit, chaque année, quarante à cinquante clients basés dans toute la France et elle peut répondre aux besoins de structures très diverses, du Secours catholique à l’Institut National de Recherche et de Sécurité, dont font partie l’Agence Française Antidopage et les Compagnons du Tour de France.

Révolution

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Créée en 2013, la société Revlim propose l’activité Cognitive Bike®. Cette dernière est issue de laboratoires de recherche en physiologie et cognition et repose sur le principe de la double tâche. Cette solution unique en France pour bien vieillir permet de lutter efficacement contre le vieillissement cognitif. Une thérapie non médicamenteuse utilisée par plus de 650 personnes chaque année.

« L’idée est née en 2010 alors que j’enseignais le Staps à la faculté des sciences », se souvient Nicolas Troubat, co-fondateur et président de Revlim. Après deux ans d’incubation à l’Avrul (Agence de valorisation de la recherche universitaire en Limousin), j’ai co-fondé l’entreprise avec Emmanuel Lehureaux, qui en est aujourd’hui le directeur. Mais il a fallu attendre 2017 pour que notre produit soit prêt. » Le principe est simple : on pédale en réfléchissant, car Revlim s’est associé à un éditeur spécialisé qui a développé « Happy neurones », un programme d’entraînement sous forme d’exercices. Cognitive Bike s’adresse principalement aux personnes âgées, ces utilisateurs ont en moyenne 85 ans et sont en résidence seniors ; mais le concept est très largement applicable aux personnes post-AVC ou souffrant de maladies chroniques.

Pour l’instant, l’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires de 350 000 €, réalise 80 % de celui-ci en Nouvelle-Aquitaine et marginalement dans le Rhône et le Calvados où elle compte un salarié. Elle intervient dans les résidences indépendantes, les résidences et les Ehpad. Son modèle économique ? Soit un établissement achète le vélo et après la formation devient indépendant, soit il propose des services d’accompagnement. Différents cycles de trois mois sont proposés et une soixantaine de vélos sont vendus dans toute la France.

Plasti6

Créée en août 2023, la société Plasti6 est le fruit d’une histoire d’amitié, celle de Rodolphe Perrot, Romain Van Pul et Jérôme Vandenbussche. Trois amis, amis des abeilles. « C’est une industrie qui ne tolère aucune polémique, car tout le monde aime les abeilles… C’est Maya ! » rit le premier des amis, rappelant qu’en matière de ruches en plastique, un seul fabricant existait en Europe, en France en l’occurrence, mais qu’il y avait peu d’innovation. « .

Ce « trou dans la raquette » est désormais comblé grâce aux trois amis et à leur ruche de six cadres, au lieu des dix traditionnels. Une réponse à une demande datant d’une quinzaine d’années. « Un apiculteur a besoin des deux : la grande ruche pour produire, la petite pour hiverner, pour lutter contre le froid, les courants d’air et les prédateurs. » La ruche, composée d’une partie supérieure amovible servant de maternité et d’une partie inférieure, est plus optimisée grâce à son matériau : le plastique. 50 fois plus léger que le bois, le plancher de la ruche soulage le dos de l’apiculteur et ce matériau peut être soulevé chaque année (il suffit de soude caustique, de désinfectant et d’un nettoyeur haute pression) ce qui évite de nombreux parasites. « Nous utilisons au maximum du plastique recyclé pour avoir un impact écologique le plus vertueux possible », insistent les cofondateurs.

Leur produit, qui fait l’objet de cinq enveloppes Soleau et de trois brevets, démarre sa commercialisation, la gamme ayant été officiellement lancée lors du Salon International du Matériel Apicole de Tours en octobre dernier. Il est distribué via des magasins spécialisés et intéresse déjà les professionnels en Belgique et en Italie, ce qui offre des perspectives à l’export.

Maryline Rogerie