deux jeunes femmes qui habitent au centre-ville songent à quitter Montréal

deux jeunes femmes qui habitent au centre-ville songent à quitter Montréal
deux jeunes femmes qui habitent au centre-ville songent à quitter Montréal

En plus de la saleté et du problème grandissant de l’itinérance, marcher au centre-ville de Montréal est de plus en plus dangereux, affirment deux jeunes femmes qui habitent le quartier Ville-Marie, l’un des pires de la métropole.

• Lire aussi : Insécurité à Montréal: pas question de marcher sur Sainte-Catherine, affirme Yasmine Abdelfadel

• Lire aussi : Insécurité à Montréal : Il faut « s’éloigner de l’idéologie anti-police », insiste Mathieu Bock-Côté

• Lire aussi : Deux Montréalais sur trois estiment que leur ville est moins sécuritaire qu’il y a cinq ans, selon un sondage

Jessica Giroux et Florence Lamoureux, toutes deux collaboratrices qui travaillent au QUB, sont confrontées presque quotidiennement à des comportements qui mettraient la majorité des citoyens mal à l’aise, voire effrayées.

“Il y a une grande baisse”, dénonce M.moi Giroux. Je suis passé de quelqu’un qui voulait passer du temps au village avec ses amis à quelqu’un qui quitte l’île pour passer du temps avec ses amis parce que je ne veux pas les mettre en danger.

Florence Lamoureux, de son côté, indique qu’elle vit à Montréal depuis près d’un an et qu’avant de déménager sur l’île, elle avait hâte de laisser sa voiture derrière elle et de parcourir les rues de Montréal à pied.

Cependant, son expérience est loin de répondre à ses attentes.

«Dès que je passe la première fois devant la rue Sainte-Catherine, évidemment il y a beaucoup de sans-abri donc on demande de l’argent, puis quand je refuse, c’est très courant de se faire cracher au visage et de se faire insulter», raconte-t-elle.

Et ces épisodes ne sont pas des moments isolés puisque ce type d’événement peut arriver “plusieurs fois par semaine”, souligne M.moi L’amant.

Bien que les deux femmes travaillent dans les bureaux du QUB situés à l’intersection de Berri et Sainte-Catherine, elles disent ne plus vouloir circuler sur la rue au coeur du Village gai, malgré la piétonnisation et les tentatives d’embellissement de l’administration Plante.

Non seulement la rue Sainte-Catherine, mais aussi la rue Ontario, un peu plus au nord, commenceraient à se dégrader.

« Il y a beaucoup de sans-abri qui sont ivres et qui se battent entre eux », a-t-elle noté.

Jessica Giroux a également été victime d’incidents similaires.

« Un jour, on m’a tout simplement volé mon café et on m’a empêché de le reprendre par la suite », raconte-t-elle.

L’individu a simplement pris son récipient réutilisable dans lequel la femme transportait son café sous prétexte qu’il avait faim.

M.moi Giroux aurait également eu une altercation avec deux enfants âgés de 10 à 12 ans qui seraient allés jusqu’à la menacer avec un scooter.

La situation est telle au centre-ville de Montréal que les deux femmes envisagent de déménager hors de l’île.

“Je ne pense pas que ce soit normal de ne pas se sentir en sécurité comme ça dans sa propre ville”, se plaint M.moi L’amant. Nous n’avons pas vraiment l’impression que la situation soit prise au sérieux.»

Regardez l’entrevue complète de Jessica Giroux et Florence Lamoureux dans la vidéo ci-dessus.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV KLAUSS HABFAST, ADJOINT AU MAIRE, CONDAMNÉ POUR FAVORITISME – .
NEXT Débat inter-tours dans le Rhône – .