à Arue, les bonnes plantes de Forelite

à Arue, les bonnes plantes de Forelite
à Arue, les bonnes plantes de Forelite

Chaque année, 6 millions de plants (dont 27% de feuillus et 73% de résineux) sortent de la pépinière Forelite d’Arue (coopérative Alliance forest bois), soit 25% des plants produits en . Une pépinière alimentée par des vergers à graines (le plus proche est à Bazas, dans les Landes de Gironde) préalablement testés dans un des arboretums du groupe, puis rigoureusement cartographiés afin de garantir aux propriétaires le meilleur rendement possible, tout en tenant compte du changement climatique, «ce qui se produit plus vite que prévu», selon Stéphane Viéban, directeur général d’Alliance forêt bois. C’est à cette adaptation des plantes à la forêt de demain que veille Loïc Iffat, directeur de la pépinière Arue.

Plus de 80 essences forestières différentes sont ici produites pour 150 références (chaque essence est produite avec plusieurs origines et conditionnements) adaptées aux différents terrains et climats, du Maroc à la Bretagne.


Le chêne-liège (également produit à Arue) connaît un regain d’intérêt.

J.-M. T.

Entre mars et juin, les graines et les glands peuvent germer dans des alvéoles avant de poursuivre leur développement en extérieur pendant quelques mois. Puis, entre octobre et mai, les plants sont expédiés chez différents clients, notamment en Nouvelle-Aquitaine.

Le changement post-Klaus

« Le pin, qui est notre moteur économique, nous permet de diversifier notre production », explique Stéphane Viéban, guidant la visite d’un hangar au toit photovoltaïque qui abrite une ligne de conditionnement de plants de chêne-liège, avant expédition. Deux à trois années de développement ont été nécessaires avant que cette espèce puisse être produite.


Pour Stéphane Viéban, le pin, moteur économique de la coopérative, permet de diversifier la production.

J.-M. T.

Ces feuillus répondent au souci de diversification, allié précieux dans la lutte contre les incendies et pour la biodiversité : les catastrophes naturelles ont créé un précédent.

Comme Klaus en 2009, à qui le site d’Arue doit son développement, tant en termes d’équipements que de superficie (elle est passée de 7 hectares avant cette tempête à 16 aujourd’hui). Forelite emploie 12 salariés permanents et en moyenne huit saisonniers sur l’année.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Haute Garonne. La ville de Blagnac demande la libération de Paul Watson
NEXT surf, vélo et biscottes au beurre salé au camping municipal du Porge Océan