Didier Marchand, comment jugez-vous cette première des Championnats de France Piste Avenir à Loudéac ?
Au vu des résultats sportifs obtenus par la sélection Bretagne et du public qui a répondu présent, on peut conclure que ce fut une réussite.
Vous attendiez-vous justement à autant de bons résultats du côté breton (neuf titres de champion de France, dix médailles d’argent et sept médailles de bronze) ?
Ce n’est jamais gagné d’avance, on voit que la compétition est forte, c’est du sport. Je ne suis jamais mécontent des résultats car je sais que les coureurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Aujourd’hui, cela a fonctionné pour nous, demain ce sera peut-être le contraire mais cela n’aura pas d’importance.
Le public a également répondu présent, tant par son nombre que par la ferveur dont il a fait preuve dans les tribunes…
Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde sur autant de jours de compétition.
C’était la dernière fois que vous assistiez à une compétition sur le vélodrome de Bretagne en tant que président du comité, qu’est-ce qu’on ressent ?
Quand on regarde la satisfaction qui se lit sur les visages des coureurs et quand on entend les encadrants venir vous féliciter pour la qualité de l’organisation et des infrastructures, on se dit qu’on a bien fait de se battre pour la construction de ce vélodrome. D’ailleurs je ne remercierai jamais assez la Communauté de Loudéac qui a été parfaite du début à la fin.
Un pari réussi au final ?
Assez. On voit clairement le résultat. Mais ce n’est pas fini, en janvier, il y aura l’Elite « France ». Même si je ne suis plus président, je serai là. Ce n’est pas parce que j’arrête d’être président que j’arrête le vélo. Je suis passionné et je serai toujours passionné de cyclisme. »
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