Entre Orne et Calvados, ce village dévoile ses secrets : une histoire à découvrir

Entre Orne et Calvados, ce village dévoile ses secrets : une histoire à découvrir
Entre Orne et Calvados, ce village dévoile ses secrets : une histoire à découvrir

Par

Editorial Flers

Publié le

3 novembre 2024 à 10h30

Voir mon actualité
Suivre L’Orne Combattante

Cette visite, commentée par l’historien Hugues Menès, a porté sur l’église de reconstruction of Saint-Pierre-du-Regard (Orné). Coincé entre les vallées de la Vère et du Noireau, ce village peut être considéré comme l’un des faubourgs de Condé-sur-Noireau (Calvados), qui « se comprimait entre des collines, s’étendait de part et d’autre d’elles ».

Les origines du village

« Autrefois, la commune s’appelait Saint-Laurent-des-Bois et était située à environ un kilomètre du bourg, à proximité du hameau de Guéfosse. Au XIe siècle, après un violent incendie qui détruisit une grande partie du villageles habitants décidèrent de déplacer la commune et de lui donner le nom de Saint-Pierre, en hommage à un meunier, nommé Pierre, qui avait cédé ses terres pour que l’église soit reconstruite.

Saint-Pierre-du-Regard était auparavant divisé en six fiefsdont les plus importants appartenaient aux seigneurs de Samoy : Grand et Petit Samoy, Grand et Petit Theil, le fief de Moissy et celui de La Rocque.

Au début de 18ème sièclele textile occupait déjà une grande place dans la région. On tissait à la main, chez soi, tandis que la construction de filatures se multipliait dans la vallée de la Vère.

Une église en reconstruction

Verser le chef d’orchestre de ce matin, « cette église atypique est la plus intéressante. Il a été reconstruit après avoir été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été dynamitée par les Allemands, car ils craignaient que son clocher ne serve de poste d’observation pour les vallées environnantes.

Ce nouveau bâtiment a été construit en béton armé tel que décoffréen pierre de schiste local largement utilisée par son architecte, le Flérien Pierre Meurice, qui est également à l’origine de la rotonde de l’église Saint-Germain de Flers.

Vidéos : actuellement sur Actu

Une modernité assumée, mais modérée

L’église a plusieurs particularités : son asymétrie, la nature de ses matériaux : béton, pierre de schiste et bois : « il apporte une chaleur qui renforce le caractère confortable du bâtiment. Il se distingue par sa modernité affirmée mais modérée. Au final, c’est un ensemble cohérent, harmonieux et chaleureusement moderne.

Les sculptures sont l’œuvre du peintre d’origine polonaise, Jean Lambert-Rucki. « En béton sculpté, ils donnent un côté sévèremais très élégant », explique Hugues Menès.

L’artiste a travaillé avec du béton frais, sur lequel il a sculpté, gravé, peint et ajouté des éléments métalliques. LE vitraux très colorés et le fresque en céramique sont le fruit du travail du peintre Jean Weinbaum.

Campanile à l’extérieur

Le construction d’un campanileavec ce choix audacieux de déplacer le clocher à l’extérieur de l’église qui l’isole du reste de l’édifice « apporte un côté Italianisant, qui représente un tournant important dans la carrière de Pierre Meurice.

Dans la région, les reconstructions d’église sont rares dans l’Orne, beaucoup d’entre elles ont été réparées, alors que celle-ci a été entièrement détruite.

L’église Saint-Pierre-du-Regard a également obtenu de la région, le label patrimoine de reconstruction pour son église, qui n’a qu’une vocation culturelle.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un homme mis en examen pour proxénétisme après la disparition d’une adolescente en Moselle
NEXT L’incroyable opération unique en France pour sauver cet enfant de 2 ans doublement greffé