La COP16 sur la biodiversité s’est achevée samedi à Cali, sans parvenir à un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour arrêter la destruction de la nature d’ici 2030.
Publié le 11/02/2024 17:19
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“On a encore des éléments qui ont été mis en place” notamment « en ce qui concerne les peuples autochtones et les communautés locales, mais en ce qui concerne la question du financement en général, nous n’avons pas vraiment progressé, et c’est là le grand échec de la présidence colombienne »a regretté samedi 2 novembre sur franceinfo Arnaud Schwartz, le vice-président de France Nature Environnement.
La COP16 sur la biodiversité s’est terminée samedi à Cali, en Colombie, sans parvenir à un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. « ont créé un fonds mais sur le mécanisme qui est censé l’alimenter, ils ne sont pas parvenus à se mettre d’accord »a expliqué Arnaud Schwartz.
Le Brésil a soutenu la proposition colombienne de créer un nouveau fonds pour la nature, tandis que l’Union européenne, le Japon et le Canada sont restés fermement opposés. Cependant, “Ce n’est pas parce que cet accord, cette année, lors de cette COP16 à Cali est en grande partie un échec que nous ne pouvons pas agir au niveau local et au niveau national ainsi qu’au niveau européen”» a soutenu le vice-président de France Nature Environnement.
« Il faut continuer le travail de sensibilisation, il y a un travail à faire pour éduquer les jeunes, mais aussi les plus âgés »a poursuivi Arnaud Schwartz, pour qui les grands rendez-vous internationaux restent essentiels. « Il faut encore se rencontrer, se parler, essayer de trouver des compromis et avancer même si on avance très lentement et pas forcément au bon niveau en termes d’ambitions »a-t-il conclu.