Par
Arielle Bossuyt
Publié le
2 novembre 2024 à 12h10
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Chez les Lambert, le goût pouragriculture est transmis de cinq générationsde père en fils… et en fille.
En effet, à 21 ansÉloïse Lambert s’apprête à reprendreferme familialesitué à Fours-en-Vexin, dans le Vexin-sur-Epte (Eure). « J’espère pouvoir devenir chef d’exploitation agricole en 2025. Mon père sera salarié jusqu’à ce qu’il puisse partir pour retraite», explique la jeune femme.
Représentante de la cinquième génération, l’agricultrice a apporté un nouveau souffle à la ferme en lançant sa propre marque de lentilles cultivées sur place, La P’tite ferme d’Éloïse.
Un nom qui fait échohéritage familial :
« Avant de s’installer ici, ma famille possédait une ferme près de l’église de Fours-en-Vexin qui s’appelait à l’époque La Grande Ferme. Je voulais faire un petit clin d’œil à ce quartier. »
« Gérer tout de A à Z »
Après des études au lycée agricole de Chambray, à Mesnils-sur-Iton, et un BTS à Angers, Éloïse Lambert retourne travailler chez son père.
Très sociable et bavarde, la jeune femme cherchait un moyen de se lancer dans profession en accord avec sa personnalité :
« C’est un travail un peu solitaire. On peut parfois se sentir isolé. J’aime parler et échanger. J’ai donc cherché différentes manières de faire de l’agriculture. Je pensais faire de la vente directe ou accueillir du public mais cela prend beaucoup de temps. »
En 2023, la jeune femme décide de créer sa propre marque de produits de la fermesurtout les lentilles.
« Je peux tout gérer de A à Z, de la production à la vente. En revanche, je ne vends pas aux particuliers mais aux restaurants, traiteurs et entreprises. »
« Une envie de consommer local »
Elle se met alors à cultiver des lentilles sur une superficie d’environ 5 hectares. Parallèlement, elle développe sa marque en créant son logo et en recherchant des fournisseurs d’emballages respectueux de l’environnement.environnement.
Elle s’occupe de la communication, notamment sur les réseaux sociaux. Un savoir-faire qu’elle partage également au sein du comité des fêtes de son village puisqu’elle en est la secrétaire.
Pour se lancer dans son projet, elle peut compter sur le soutien de son père, Antoine Lambert :
« De plus en plus de jeunes se lancent dans une activité annexe au sein de l’exploitation familiale car se lancer à son compte coûte assez cher financièrement. C’est un projet que nous avons construit ensemble. Je l’ai encouragée à se lancer car c’est le bon moment. En effet, il existe une volonté de consommer plus local, notamment via la loi Egalim. »
Moins de produits phytosanitaires
La première année n’ayant pas été très réussie, le père et la fille en profitent pour consolider la marque.
Aujourd’hui, la jeune femme propose même des lentilles préparées, cuisinées par Les Petites l’Ouches, un entreprise de réinsertion basé à Bernay.
A terme, elle souhaiterait étendre la marque à différents produits. « C’est un travail plus important mais je sais pourquoi je fais ça. »
Parallèlement au développement de la marque, Éloise continue de cultiver du blé, de l’orge, de l’avoine et du maïs sur les terres familiales en agriculture raisonnée.
« Cela signifie que nous réduisons au maximum les intrants grâce aux techniques agronomiques. Aujourd’hui, nous avons réduit notre utilisation de produits phytosanitaires», se félicite Antoine Lambert.
Contact : 06 52 27 70 33 et [email protected]. The products of the P’tite Ferme d’Éloïse can be found at the Ferme de l’Ecoufle, Quintessence in Vernon, La P’tite surface de Tilly, the Auberge du Prieuré in Gasny, L’Écrin aux spices in Bois-Jérôme -Saint-Ouen…
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