une nonagénaire, venue lui rendre hommage dans un cimetière, tuée par un chien

une nonagénaire, venue lui rendre hommage dans un cimetière, tuée par un chien
une nonagénaire, venue lui rendre hommage dans un cimetière, tuée par un chien

EElle était venue fleurir la tombe d’un être cher. Une femme de 93 ans est décédée mardi 28 mai au cimetière du village de Canaules-et-Argentières (Gard) après avoir été attaquée par un chien. Selon l’Agence France-Presse (AFP), le nonagénaire a été mortellement blessé à l’artère carotide par un dogue argentin.

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Quatre personnes, dont le gérant d’un éleveur de chiens et un stagiaire de 18 ans, ont été mises en examen après l’ouverture d’une enquête par le parquet d’Alès pour « homicide involontaire ».

Une première version erronée des faits

Le drame s’est produit mardi en fin d’après-midi lorsqu’Annette Guibal, ancienne maire de Canaules-et-Argentières de 2001 à 2014, est venue présenter ses respects sur la tombe d’un proche dans le cimetière situé à la sortie du village. “Elle entre et se fait égorger par un chien, un dogue argentin, qui lui coupe presque la carotide”, raconte le procureur d’Alès, Abdelkrim Grin, au parquet. Parisien. Le véhicule de la victime a été retrouvé devant le cimetière et deux pots de fleurs ont été découverts à proximité de son corps, a-t-il précisé.

LIRE AUSSI Elisa Pilarski victime du chien de son fiancé, dressé pour tuerLa police a été alertée par un apprenti de 18 ans chez un éleveur de chiens voisin. Elle aurait d’abord affirmé que la vieille dame avait été agressée par un chien errant avant de revenir sur sa version des faits.

“Quand les gendarmes pousseront un peu les questions, ils se rendront compte que les seuls chiens présents sont les chiens de l’élevage, chez qui elle fait un stage, et qu’elle promenait à l’intérieur du cimetière”, poursuit le procureur dans les colonnes du journal quotidien. Il apparaît finalement que l’un des chiens que promenait l’apprenti lui a échappé en présence d’Annette Guibal.

Soupçon de falsification d’une scène de crime

Lors de ses auditions, l’apprentie a reconnu avoir menti et avoir été mise “sous pression”, a précisé la magistrate. Selon l’AFP, elle “a avoué qu’il s’agissait d’un stratagème mis en place par le gérant pour se soustraire à son éventuelle responsabilité dans ces faits”. Car, outre l’aide, la jeune femme a également prévenu la gérante de l’élevage, une maman de 42 ans.

Selon BFMTV, la responsable aurait demandé à sa stagiaire de prévenir la police qu’Annette Guibal avait été agressée par un chien errant. Elle demande alors à ses deux fils, âgés de 19 ans, de s’y rendre pour faire disparaître le dogue argentin. Les deux jeunes hommes ont également été placés en garde à vue. Ils sont accusés de « modification de scène de crime ou de délit ».

Les quatre personnes ont été mises en examen et le gérant de l’élevage canin a été placé en détention provisoire. “Défavorablement connue de la justice”, elle doit également être jugée en septembre par le tribunal correctionnel d’Alès dans une affaire de violences, a également indiqué le procureur.

 
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