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Éditorial Châteaubriant
Publié le
30 mai 2024 à 16h50
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En 2005, l’idée de constituer un réseau surgit dans la tête de Jean-Michel Péard. La marque « Invitation à la ferme » est déposée et le premier modèle économique est né.
« J’ai expérimenté pendant quelques années par moi-même. Et c’est finalement en 2015, au travers de rencontres, que le réseau se crée autour de quelques fermes laitières bio déjà engagées dans la transformation. »
Loire-Atlantique : 43 fermes font partie du réseau Invitation à la ferme
En 2024, 43 exploitations font partie du réseau. « L’idée était de piscine sans perdre votre identité. Les enseignements tirés de ces expérimentations grandeur nature ont permis de poursuivre la construction du modèle. »
Nous avions tous le sentiment que nous réinventions chacun nos propres compétences et que nous manquions de temps et de ressources pour tout bien faire. Notre démarche de structuration d’une filière nationale a été soutenue par l’agence bio.
Un réseau où chaque ferme transforme son lait en produits laitiers pour vente locale à 80 km et en court circuit. « Tout le monde transforme et vend du yaourt, de la glace ou du fromage à la ferme. C’est un produit par ferme. Les agriculteurs vendent ensuite autour de chez eux. Seule une quinzaine en vend à la ferme. »
“Nous sommes plus forts ensemble”
En rejoignant le réseau, les éleveurs mutualiser leurs achats, leur savoir-faire, leurs compétences, la marque, un réseau de collaborateurs permanents et « surtout des bonnes idées au sein d’une structure commune. Ensemble, nous sommes plus forts », déclare Jean-Michel Péard.
Les membres du réseau partagent Valeurs communes : partage, biodiversité, professionnalisme, famille et convivialité.
Le réseau c’est aussi, plus de 260 salariés et éleveursplus de 2 000 points de vente, de nombreuses médailles…
Nous avons des collaborateurs au sein du réseau. Trois personnes de qualité pour l’accompagnement, la mise en œuvre et les nouveaux investissements. Il y a trois personnes qui gèrent l’administratif et une personne en support à la communication et deux personnes en marketing.
Le réseau apporte également beaucoup de soutien. Parce que les membres sont des fermes volontaires. Pour adhérer, vous devez être bio ou prêt à se convertir. « Ceux qui sont en conversion font partie de ce qu’on appelle au sein du réseau les petits agriculteurs, pour peu qu’ils soient bio. »
Un cahier des charges à respecter
Il y a aussi Caractéristiques. 70 % de l’alimentation des vaches doit être constituée d’herbe et il doit y avoir 0,3 hectare par vache accessible. La nourriture doit être 100% française.
Au sein du réseau, nous trouvons fermes de vachesmais aussi dans mouton et un avec chèvres. La plus petite ferme du réseau compte 30 vaches.
Dans le nord du département, la filière fromage et brebis n’a personne. Dans les glaces, il y en a une, à Vay. En 2023, deux nouvelles fermes ont rejoint le réseau.
Le signe distinctif des membres du réseau est l’affichage sur le produit, reconnaissable au logo Invitation à la ferme. « Sous le logo, il y a le nom de la ferme. »
Rejoindre le réseau, c’est enfin se retrouver quatre fois par an pour échanger ensemble. « Notre objectif est de couvrir le territoire pour que le consommateur puisse s’orienter et pouvoir choisir. »
Contact : invitationalaferme.fr
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