C’est en se rendant à sa visite habituelle au cimetière qu’Aurélie découvrit avec émerveillement l’absence de la tombe de son pèreexpliquer Le Parisien. Selon elle, rien ne permettait de penser que la concession de quinze ans touchait à sa fin. Les lettres envoyées par la mairie ne lui sont jamais parvenues, envoyées à son ancienne adresse. La maire de Rambouillet, Véronique Matillon, affirme quant à elle avoir respecté la procédure habituelle en affichant sur place les informations sur les concessions expirées et envoyer les lettres nécessaires. “Malheureusement, nous ne pouvons pas aller à la pêche à chaque nouvelle adresse.», a expliqué l’élu.
Mais pour Aurélie, cette explication ne suffit pas. Elle regrette de n’avoir reçu aucune information directe malgré ses visites régulières au cimetière. La perte de ce lieu de mémoire est d’autant plus douloureuse que le père de famille a été retrouvé enterré dans la forêt après avoir été victime deun meurtre atroce. “C’est comme s’il avait disparu une seconde fois», a-t-elle souligné.
Tombe enlevée par la mairie, comment rendre désormais hommage à notre père ?
A l’approche de la Toussaint, Aurélie et sa famille cherchent désormais un moyen de rendre hommage à leur père décédé. “Nous envisageons de mettre une plaque à son nom dans le cimetière», explique-t-elle, espérant recréer un lieu symbolique de contemplation. Malgré la douleur de cette épreuve, Aurélie souhaite tirer une leçon de cette histoire et s’assurer qu’aucune autre famille ne subisse ce qu’elle vit aujourd’hui. aujourd’hui.
Elle envisage désormais de sensibiliser le public et les autorités à l’importance d’une meilleure communication autour des concessions expirées. “Mon combat est là», assure-t-elle. La municipalité se dit, pour sa part, ouverte à améliorer ses procédures pour éviter de telles tragédies humaines. Une réflexion qui ne ramènera pas la tombe de Robert, mais qui pourrait à l’avenir épargner cette souffrance à d’autres familles.