Par
Nicolas Pelouas
Publié le
31 octobre 2024 à 17h40
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Depuis la place de la République à Saint-Paterne-Racan (Indre-et-Loire), il faut descendre quelques pas dans la rue Anatole-France pour remarquer une devanture un peu éloignée de la route : l’Institut Emilie Jolie.
Ce centre de santé pour femmes a emménagé dans ses nouveaux locaux en juillet 2024.
Un déménagement dans des locaux plus grands
Emilie Battaglia est là directeur de l’Institut Emilie Jolie.
L’esthéticienne réside à Saint-Paterne-Racan en Indre-et-Loire depuis plusieurs années. Mais avant de s’y installer, elle a vécu une « voyage atypiqued’abord dans la vente, dans le domaine de la parfumerie », explique-t-elle.
Elle débute dans le domaine de l’esthétique pendant huit ans en tant qu’esthéticienne à domicile, à partir de 2012 et en parallèle de son activité professionnelle.
« J’ai très vite voulu développer quelque chose lié au bien-être», dit-elle.
Alors qu’elle travaille sur ses premiers clients, elle pose un mantra : « ‘A 40 ans, j’aurais mon institut’ Je l’ai gardé longtemps en tête. »
En 2020, les choses se précisent : avec l’aide de la mairie et de la communauté de communes Gâtine-Racan, elle peut implanter et développer pleinement son activité.
Mais par hasard du calendrier, malgré une ouverture le 1er octobre 2020, c’est contraint de fermer son institutle 9 octobre, avec le début du deuxième confinement.
Elle réalisera réouverture à la fin du confinementen décembre 2020, dans le respect des normes sanitaires.
Avec 33 m², elle passera trois ans à travailler dans ces locaux, dotés d’une salle de vente de produits et d’une salle de soins.
Elle a un clientèle exclusivement féminine «C’est un choix», déplore-t-elle, arrivée suite à des déceptions.
Un métier qui demande du renouveau
Depuis juillet 2024, elle a déménagédans de nouveaux locaux.
Elle a pu tripler la surface de son institut, à 90 m² et avec une deuxième salle de soins et une salle d’attente.
Mais le travail est également exigeant. “Ça prend tout le temps se renouveleret évitez la routine », souligne-t-elle. Mais la mission principale reste la même : « Nous opérons sur le accompagnement bien-être », ajoute-t-elle.
Dernièrement, elle a remarqué que « les gens sont plus stressés, surtout cette année ».
Elle intervient sur les femmes de tous âges avec une clientèle allant de 12 à 98 ans.
«J’ai un compétence sur les soins anti-âge, la réflexologie plantaire et bien sûr les massages. Nous avons récemment ajouté deux nouveautés, avec le sauna à dôme et le spa thermique, qui est un massage japonais de la tête », précise l’esthéticienne.
Elle souhaite exceller dans son métier, et précise : « Ce n’est pas parce qu’on est à la campagne qu’on n’a pas droit aux mêmes soins qu’en ville. Je veux offrir la meilleure qualité de service.
Emilie Battaglia peut compter sur vraie fidélité parmi les personnes qu’elle reçoit, toujours majoritairement originaires d’Indre-et-Loire.
« Le soutien est important. je suis aujourd’hui fleuriet j’ai plein de projets. Je souhaite développer des soins en duo, et pouvoir également faire soins complets sur une personne. Cela pourrait passer par un coaching émotionnel et une prise en charge holistique », explique le professionnel.
Un travail physique
Si elle vise à développer de nouvelles méthodes de soins elle reste réaliste sur la condition physique nécessaire pour exercer ce métier, même à 44 ans : « C’est très physiqueet le corps est souvent sollicité.
Un aspect souvent peu apprécié du grand public.
« Il y a aussi un aspect de la charge mentale à prendre en compte », ajoute-t-elle.
Elle envisage de devenir formatrice, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.
«J’aime transmettreet il faut anticiper la suite », estime Emilie Battaglia.
Elle est actuellement accompagnée depuis deux mois par une apprentie, Lilou Vallet, qui est en CAP parfumerie cosmétique esthétique à Aubigné-Racan.
La transmission est donc déjà présente.
Il est obligatoire d’être formé et qualifié pour exercer ce métier, mais le responsable de l’institut tient à rappeler lesdérivesqui en émanent.
« Nous faisons beaucoup de sensibilisation.Pour exercer, il faut un diplôme, une formationmais ce n’est pas le cas de tout le monde. Les prix sont peut-être élevés, mais ils sont justifiés », souligne-t-elle. Il est impératif d’avoir un CAP esthétique pour pouvoir pratiquer.
Réservations et renseignements sur la page Facebook de l’Institut Emilie Jolie ou sur [email protected]
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