l’essentiel
Durant deux soirées, à Brooklyn, deux chefs aveyronnais sont venus cuisiner des spécialités aveyronnaises pour lancer le projet du trentenaire originaire de Montrozier. Les Champs du Sud proposent d’ouvrir les portes de l’Aveyron aux New-Yorkais, à la recherche d’un séjour « authentique et hors des sentiers battus », pour les aider à rencontrer ceux qui font bouger le département.
Comme un goût d’Aveyron, mais dans l’assiette. Vendredi et samedi soir, au coeur de Brooklyn au Frog Wine Bar, à New York, Luc Pourrat, à la tête du restaurant La Maison, à Rodez, et Guillaume Méjane, de la ferme Mayrihnac, ont filé l’aligot, préparé des farçous , le tout accompagné de vins en accord avec ces saveurs aveyronnaises. Ce dîner, au cœur de New York, qui a réuni près de 200 convives, est la deuxième étape d’un projet né l’été dernier. Installée outre-atlantique depuis 12 ans, Daphné Jouanneteau a profité de cette opportunité pour lancer son nouveau projet : Les champs du sud. L’idée est de proposer des voyages en Aveyron aux New-Yorkais. Des séjours aussi appelés « thérapie rurale », pour les personnes en quête « d’authenticité et de voyages hors des sentiers battus », explique Daphné Jouanneteau qui a construit sa carrière autour de l’événementiel.
Ce que l’Aveyron a à offrir
“C’est un projet qui me permet aussi de relier mes deux points d’attache, New York bien sûr mais aussi l’Aveyron, où j’ai grandi (Montrozier, NDLR), et où je reviens à chaque fois avec beaucoup de bonheur.”
Comment est née l’idée d’un tel projet ? « J’ai encore beaucoup d’amis d’enfance en Aveyron, et au fil de mes séjours depuis toute petite, on s’est rendu compte que le département avait beaucoup évolué, notamment avec des jeunes qui avaient des expériences ailleurs et qui revenaient dans le département pour créer leur affaire, affirme Daphné Jouanneteau. Je trouve qu’ils apportent de nouvelles idées, un nouveau souffle aussi. Et c’est lors d’un repas au Bras, à Laguiole, que j’y étais. émerveillé par le paysage, et tout ce que le département avait à offrir, tout est parti de là, de cette envie de découvrir et de partager cette authenticité qui caractérise l’Aveyron. Pour lancer son concept, elle s’est entourée de deux amies, deux aveyronnaises. « Il est très important que les personnes qui participent au projet connaissent le département », souligne celle qui est née à Chambray-les-Tours (Indre-et-Loire), en juin 1993. Victor Verse, de Maison Rouge Studio, directeur Artistique pour l’ensemble de la marque LCDS. Et Annabel Guéret qui s’est associée à Victor Verse, « pour travailler sur l’identité de la marque ». Un premier séjour en Aveyron devrait être organisé d’ici l’été prochain, avec une poignée de personnes soigneusement sélectionnées. « Ce n’est pas une agence de voyages », assure-t-elle. « Chacun doit se sentir à l’aise dans le groupe et être en adéquation avec le projet. »
Les rencontres à venir sont déjà dans la tête de Daphné Jouanneteau qui compte bien ouvrir grandes les portes de l’Aveyron aux amateurs d’authenticité.