un technicentre va s’adapter aux bus bas carbone

un technicentre va s’adapter aux bus bas carbone
un technicentre va s’adapter aux bus bas carbone

Un nouveau réseau de bus, un nouveau centre de dépôt. Dans le Puy-de-Dôme, le développement et la restructuration du réseau de transports en commun Clermont Auvergne Métropole s’accompagnent de la construction d’un autre centre d’exploitation, de maintenance et de stockage de véhicules dont la première pierre a été posée début avril. Il abritera également le nouveau siège social de l’opérateur T2C. Porté par le Syndicat Mixte des Transports Publics de la Métropole Clermontoise (SMTC-AC) et de la métropole, ce projet a vu sa maîtrise d’œuvre confiée à un groupement piloté par Oteis (TCE ingénierie) avec les agences L’Heudé & Associés Architectes (conception) et Carles Hebras Maitrias Architectes (construction). Il devrait ouvrir en juillet 2025 pour six mois de tests.

Implantée à Cournon-d’Auvergne sur 7 ha, elle comprendra un ensemble de deux bâtiments indépendants, l’un pour l’entretien (8 700 m²), l’autre pour la partie exploitation et administrative (2 800 m²). A cela s’ajouteront des locaux techniques, une aire de lavage de véhicules, une autre surface de stockage de 36.000 m² ainsi que 19.200 m² de surface végétalisée (paysagiste : Brunner).

Dimensionné pour 190 bus, ce « technicentre » a été conçu pour les véhicules fonctionnant à l’énergie décarbonée. En 2026, les deux lignes B et C, qui passeront à un haut niveau de service, seront en effet desservies par 40 bus électriques. Le reste de la flotte, qui fonctionne actuellement au gaz naturel et au diesel, sera progressivement converti à l’électricité, au biogaz ou à l’hydrogène. « L’accueil des véhicules électriques nécessite une planification spécifique. Il faut par exemple pouvoir accéder facilement au toit des bus où sont logés les composants techniques. Le centre de Cournon sera donc très différent de celui actuel, conçu pour le diesel », explique Jean-Yves Bechler, directeur général de SMTC-AC. Des bornes de recharge électrique et bioGNV seront également présentes sur le site. Pour l’hydrogène, une station spécifique sera implantée à proximité du dépôt.

La fierté du bois français. Les bâtiments bioclimatiques ont été conçus dans un souci de frugalité. « Chaque chose a son utilité.

Il n’y a pas de geste architectural gratuit », commentent les designers de L’Heudé & Associés. Ils feront la part belle au bois français qui sera utilisé sur la façade de l’ensemble du double bâtiment, ainsi que dans la structure des ateliers de maintenance.

Les énergies renouvelables ont fait l’objet d’une attention particulière avec 18 359 m2 de surface photovoltaïque installés (4,35 MWc), de quoi couvrir l’intégralité des besoins électriques de la flotte de bus et du centre lui-même. , le surplus étant injecté dans le réseau public. Une chaufferie bois assurera les besoins en chaleur du site. Enfin, des techniques de récupération et un débit plus faible permettront de diviser par cinq la consommation d’eau pour le lavage des véhicules par rapport au dépôt actuel. Au total, neuf lots de travaux ont été attribués. Le coût du projet s’élève à 50 millions d’euros.

 
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