Des immeubles de 6 étages bientôt construits près de chez vous ?

Des immeubles de 6 étages bientôt construits près de chez vous ?
Des immeubles de 6 étages bientôt construits près de chez vous ?

Le visage des principales artères de Toronto, comme Kingston Road ou Dufferin Street, pourrait bientôt changer. La ville décidera cette semaine si elle autorisera la construction d’immeubles d’habitation de six étages sur ces routes lorsqu’elles traversent un quartier résidentiel.

Le comité du logement, non sans opposition, a adopté une série de mesures de densification des rues principales au début du mois de mai. La modification de zonage proposée concerne les zones où se trouvent principalement des maisons unifamiliales et jumelées.

Les changements de zonage proposés :

Autorisation de construire des bâtiments d’un maximum de six étages et 30 logements sur les routes principales (rues principales“, “texte”: “rues principales”}}”>rues principales) et des maisons en rangée dans les rues principales de tous les quartiers résidentiels de Toronto.

Le conseiller Brad Bradford, qui est membre du comité du logement, espère que le conseil municipal sera d’accord. Pour mettre fin à la crise de l’abordabilité du logement, dit-il, Toronto doit permettre la construction de différents types de logements.

Au fil du temps, les rues ciblées par les changements ne sont pas devenues plus denses, analyse Brad Bradford, en raison de réglementations de zonage restrictives de Toronto.

L’ancien candidat à la mairie espère même que la Ville sera encore plus audacieuse. À sa demande, le directeur de l’urbanisme par intérim présentera lors de la séance du conseil un rapport sur les avantages de permettre la construction d’immeubles de 60 logements.

Un débat féroce ?

Augmenter le nombre d’appartements autorisés n’est cependant pas gagné d’avance. Plusieurs conseillers ont exprimé leurs réserves sur les propositions des fonctionnaires lors de la réunion du comité d’habitation.

De l’aveu même de Brad Bradford, les discussions lors de la réunion du comité du logement plus tôt en mai donnent probablement un avant-goût de celles qui auront lieu lors du conseil municipal de cette semaine.

Considérant les réactions négatives des résidents du quartier, l’édile Scarborough a tenté à deux reprises de réduire la portée des changements lors de la réunion du comité, sans succès.

Les rues principales de Toronto, appelées « rues principales » par la Ville de Toronto, sont nombreuses dans la Ville Reine.

Photo : Ville de Toronto/Radio-Canada

Il a par exemple proposé d’étudier la possibilité de mettre en œuvre les changements en plusieurs étapes, en fonction de l’offre de transports publics dans les rues principales. Cette suggestion lui a valu un non catégorique de la part du président de la commission, Avantages Gord.

Mais la résistance ne se limite pas à l’est de la ville. La Federation of North Toronto Residents Associations (FoNTRA), qui représente 250 000 Torontois, a écrit une lettre au maire dénonçant, entre autres, le manque de consultation concernant les changements.

Fonctionnaires, a déclaré le coprésident de la FoNTRA dans une interview : Geoff Kettelproposer un solution universellealors que selon lui, il serait préférable d’évaluer davantage les répercussions des changements dans chaque quartier.

Des changements réfléchis, selon un architecte

Mohcine Sadiq, du cabinet d’architecture de Toronto Densité intelligentene pense pas que les changements proposés résoudront la crise du logement, mais ils représentent un pas extrêmement important dans l’offre de logements.

Selon Mohcine Sadiq, les changements proposés n’ont pas d’impact incroyable sur la qualité de vie des habitants et apportent au contraire une certaine qualité urbaine qui rappelle les petites villes européennes ou Montréal.

Aux Torontois plus sceptique concernant les changements suggérés, Mohcine Sadiq a proposé de consulter les détails. La hauteur maximale de six étages n’est pas extrêmement important, note-t-il. L’emprise au sol, soit la superficie qu’occupe le bâtiment au sol, est également limitée à 50 % du terrain, ajoute-t-il.

La Ville de Toronto, qui compte actuellement une population d’environ 3 025 000 habitants, prévoit accueillir au moins 700 000 nouveaux Torontois d’ici 2051. Les résidents actuels et futurs auront besoin d’une variété de types de logements pour prospérer, écrit la Ville pour justifier les changements.

 
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