le sévère camouflet gazier infligé par la Chine à Poutine concernant le gazoduc Power of Siberia 2

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le sévère camouflet gazier infligé par la Chine à Poutine concernant le gazoduc Power of Siberia 2

“Pour tester l’amitié ‘sans limites’ entre la Russie et la Chine”, titrait Le Monde le 16 mai à propos de la visite d’État du président russe nouvellement réélu Vladimir Poutine dans la Chine du tout-puissant Xi Jinping. Une rencontre scrutée de près par les chancelleries occidentales qui, comme l’explique CNBC, cherchent toujours à bien comprendre les dynamiques complexes et changeantes entre les deux pays.

En apparence, la Chine et la Russie semblent vouloir s’unir face à l’Occident rival et à ses alliés, notamment depuis le début de la guerre à grande échelle menée par le Kremlin en Ukraine.

Derrière le voile, et malgré un renforcement indéniable de l’axe économique ou militaire constitué par les deux pays, les choses sont cependant plus nuancées. L’Empire du Milieu, gros client du gaz et du pétrole russes, semble être en parfaite position de force pour faire de la Russie un simple vassal.

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Le gazoduc « Puissance de Sibérie 2 », symbole de la dépendance russe

Et c’est cela, derrière les sourires et les déclarations d’une camaraderie sans faille, que semble avoir rappelé Vladimir Poutine en coulisses lors de cette récente visite officielle. Le président russe, qui oriente vers l’est les ventes des hydrocarbures vitaux de son pays depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, était venu faire avancer le dossier du colossal pipeline Power of Siberia 2.

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Comme le rappelait Le Grand Continent le 16 mai, et comme nous le détaillions en novembre, Power of Siberia 2 est un projet de gazoduc géant, prévu pour transporter 50 milliards de mètres cubes de gaz par an entre la Russie et son client chinois. Avant son sabotage en 2022, Nord Stream était capable de fournir chaque année à l’Europe 55 milliards de mètres cubes de gaz russe.

Si Power of Siberia 2, qui viendra compléter le premier du nom, est en discussion depuis des années, on comprend à quel point les volumes qu’il laisse transiter sont vitaux pour le pivot énergétique de la Russie vers l’Est et vers l’Asie.

C’est donc apparemment dans l’espoir de convaincre la Chine de donner le feu vert définitif au déploiement du projet que Vladimir Poutine et son entourage sont arrivés à Pékin pour cette importante visite officielle.

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« Puissance de Sibérie 2 » : le camouflet chinois et gazier de Vladimir Poutine

Mais selon Newsweek, il s’agissait d’un nouveau camouflet pour le président russe : connaissant son allié affaibli, notamment par la guerre en Ukraine et le coût exorbitant qu’elle représente pour le Kremlin, la Chine dispose d’importants leviers de discussion concernant le destin de la puissance de Sibérie. 2, et continue de les jouer au maximum.

Comme l’expliquent les médias américains, la déclaration commune de la Chine et de la Russie, publiée à l’issue de la visite, fait état d’un “nouvelle ère” dans le « coopération illimitée » entre les deux nations. En fait et sur la question du gaz et de Power of Siberia 2, c’est pourtant bredouille que Vladimir Poutine est rentré au pays.

Les récentes (et grandes) concessions faites par la Russie à la Chine en termes de prix de l’énergie, avec un gaz vendu 28 % moins cher qu’à l’Europe jusqu’en 2027 au moins, comme le rapporte Bloomberg le 23 avril, n’ont semble-t-il pas suffi.

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Après un énième feu rouge lors de la rencontre internationale sur la Nouvelle Route de la Soie (Initiative la Ceinture et la Route) en octobre, la Chine a continué dans les mois suivants à utiliser sa position dominante pour faire accepter à la Russie les conditions qu’elle souhaitait, comme l’expliquait le South Morning China Post en novembre.

L’effondrement de Gazprom

La rencontre de la semaine dernière entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, bien qu’elle ait abouti à une déclaration plutôt vague sur les futurs grands projets de coopération énergétique entre les deux pays, n’a pas fait avancer d’un pouce Power of Siberia 2. . Élément majeur de cette relation approfondie, le gazoduc n’a toujours pas été validé par Pékin, qui souhaiterait notamment que Moscou finance intégralement sa construction.

Ce qui place la Russie dans une situation plus que délicate. Déjà largement affaibli depuis le début de la guerre de grande ampleur en Ukraine, le géant gazier russe Gazprom, champion de l’énergie du pays et principal financier du Kremlin, a récemment annoncé des pertes records, comme le rapporte France Info.

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Sa valeur boursière n’a cessé de s’effondrer ces derniers jours. Les blocus chinois n’amélioreront sans doute pas la situation sur les marchés, mais c’est pourquoi Pékin, intraitable, peut encore peser plus lourd dans les prochaines négociations autour de Power of Siberia 2. Une « amitié sans limites », vraiment ?

 
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