Les réseaux sociaux interdits avant 16 ans, suggèrent les jeunes caquistes

Les réseaux sociaux interdits avant 16 ans, suggèrent les jeunes caquistes
Les réseaux sociaux interdits avant 16 ans, suggèrent les jeunes caquistes

(Québec) Alors que le gouvernement Legault envisage d’interdire le téléphone cellulaire partout dans les écoles, les jeunes caquistes lui demandent de fixer à 16 ans l’âge minimum pour accéder aux réseaux sociaux.

Cette proposition fera l’objet d’un débat au conseil général de la Coalition Avenir Québec le 25 mai prochain. Notons qu’elle a été amendée par la Commission politique, ce qui suggère un appui de la direction du parti.

Le premier ministre François Legault avait toutefois rejeté cette idée de majorité numérique suggérée par le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon au début du mois. « Bon, est-ce que je viens d’entendre le chef du PQ nous dire : « On devrait interdire les réseaux sociaux aux moins de 14 ans ? C’est ce qu’il vient de dire ? Ai-je bien entendu? Est-ce sa suggestion ? ” il a répondu.

C’était dans le contexte où une loi en Floride interdira aux moins de 14 ans d’ouvrir un compte sur un réseau social. La France a introduit une majorité numérique à 15 l’année dernière ; Les moins de 15 ans ne peuvent ouvrir un compte sur un réseau social qu’avec l’accord d’un parent.

Les jeunes caquistes vont plus loin dans leur proposition amendée par la Commission politique : « La Coalition Avenir Québec propose l’instauration d’une majorité numérique à 16 ans pour l’ouverture d’un compte sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une vérification rigoureuse pour accéder aux sites réservés aux adultes. ».

« Depuis l’avènement d’Internet, l’approche privilégiée est celle du laissez-faire », peut-on lire dans le livret de proposition. Cependant, nous sommes désormais conscients des risques que représente l’absence d’encadrement numérique, notamment chez les enfants et les adolescents. […] Une vérification rigoureuse de l’âge requis pour accéder aux réseaux sociaux, que les spécialistes recommandent de fixer à 16 ans et aux sites réservés aux adultes, protégerait les jeunes de risques importants et favoriserait leur sain développement. »

Depuis le 1euh En janvier, les téléphones portables sont interdits dans les classes du primaire et du secondaire. Le gouvernement envisage de l’interdire partout dans les écoles.

Une proposition des jeunes caquistes, également amendée par la Commission politique, demande « d’encadrer l’usage et la durée d’utilisation quotidienne des écrans dans les écoles afin qu’ils soient de nature strictement éducative ».

On observe que « les écrans sont de plus en plus omniprésents dans les écoles québécoises. Malgré l’interdiction récente des téléphones portables en classe, on constate que les élèves les utilisent encore dans les espaces communs, ainsi que leurs tablettes et ordinateurs en classe. De plus, les tableaux blancs interactifs représentent un élément supplémentaire à cette liste déjà longue d’écrans dans la vie scolaire des élèves », lit-on dans le livret de proposition.

« Ce temps passé devant les écrans constitue un frein à la socialisation des jeunes, essentielle à leur bon épanouissement, notamment à l’adolescence. Actuellement, on assiste à une remise en question du rôle bénéfique des écrans en classe, qui constituent souvent une Source de distraction et nuisent à la concentration. Il a également été démontré que la surexposition aux écrans dès le plus jeune âge nuit au développement des enfants. Limiter le temps d’écran à l’école à un usage pédagogique, tant en classe qu’à l’extérieur, représente un premier pas pour réduire cette exposition croissante et favoriser la réussite scolaire de tous les jeunes », argumente-t-on.

 
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