SÉNÉGAL-AGRICULTURE-TECHNOLOGIES / Un chercheur déplore la faible adoption des innovations technologiques en agriculture – Agence de presse sénégalaise

SÉNÉGAL-AGRICULTURE-TECHNOLOGIES / Un chercheur déplore la faible adoption des innovations technologiques en agriculture – Agence de presse sénégalaise
SÉNÉGAL-AGRICULTURE-TECHNOLOGIES / Un chercheur déplore la faible adoption des innovations technologiques en agriculture – Agence de presse sénégalaise

Saint-Louis, 15 mai (APS) – Mandiaye Diagne, chercheuse et représentante régionale d’AfricaRice au Sénégal, un institut africain de recherche sur le riz basé à Saint-Louis, a déploré la faible adoption des innovations technologiques dans la filière riz. ‘agriculture.

“Le constat général est qu’il y a une faible adoption des innovations technologiques dans le secteur agricole”, a déclaré M. Diagne interrogé par - en marge de la clôture d’un atelier intitulé “Réunion de travail ISRA-FAO-AfricaRice et Partenaires”. à Saint-Louis (14 et 15 mai).

Selon le chercheur, « divers facteurs expliquent cette tendance, notamment la multiplicité des écosystèmes et des contextes de production ainsi que la faiblesse des infrastructures ».

Conscient de l’importance de ces innovations pour améliorer la productivité et les revenus des producteurs dans un contexte de changement climatique, il a souligné que la FAO a initié cette réunion pour permettre aux producteurs d’avoir accès à cette information dont la diffusion n’est pas bien assurée.

Il a exprimé l’espoir qu’à l’issue de cette réunion, « les contraintes qui freinent la diffusion des innovations seront levées ».

Le représentant et directeur du bureau Afrique de l’Ouest de la FAO, Dr Gouantoueu Robert Guei a souligné « les dépenses mises en avant par le gouvernement du Sénégal pour l’importation de denrées alimentaires et sa volonté affichée de réduire, voire d’annihiler complètement l’importation de denrées alimentaires.

Il estime que « cela implique d’augmenter la production locale et de transformer le système de production alimentaire ».

Pour lui, « cela nécessite la science et la technologie qui se trouvent au niveau de la recherche ».

D’où le choix d’initier cette rencontre autour de cette filière riz en attendant d’autres spéculations identifiées par le ministère de l’Agriculture pour réfléchir sur les voies et moyens pour atteindre rapidement l’autosuffisance alimentaire.

Selon les termes de référence de cette réunion, « l’interconnexion des défis auxquels sont confrontés nos systèmes agricoles et agroalimentaires nécessite des changements systémiques innovants ».

“Exploiter la science, la technologie et l’innovation (STI) est donc essentiel pour tirer parti des opportunités émergentes et parvenir à un monde libéré de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition”, peut-on lire. dans le document remis à -.

Selon le texte, la science, la technologie et l’innovation sont des éléments clés du travail de la FAO visant à soutenir le renforcement des capacités et la résilience des systèmes nationaux d’innovation agricole.

Il devient donc plus que nécessaire d’améliorer le dialogue sur la science, l’innovation et les pratiques agricoles.

AMD/ADL/ASB/OID

 
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