Dans ce village de l’Eure, les habitants participent à la restauration d’un vieux mur

Dans ce village de l’Eure, les habitants participent à la restauration d’un vieux mur
Dans ce village de l’Eure, les habitants participent à la restauration d’un vieux mur

Par

Éditorial Vernon

Publié le

19 octobre 2024 à 18h12

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Ils sont enseignant, électricien, agent d’assurances générales et pourtant c’est truelle à la main que nous les avons rencontrés. samedi 12 octobre 2024 in Saint-Just, commune of La Chapelle-Longueville (Ton).

Patrice Boutrais, premier élu et principal instigateur du projet, reconnaît que l’objectif a été atteint : « A chaque séance nous avions 20 participants qui n’étaient pas nécessairement les mêmes à chaque fois. Le public local semble mobilisé. »

Programme respecté

Le programme annoncé a été respecté. Mercredi 2 octobre, une petite équipe de bénévoles de l’association Maisons paysannes de l’Eure a nettoyé le mur en torchis et son socle en pierre.

« Une première couche d’accroche, appelée gobetis, a été installée », explique Hervé Barraud, trésorier de l’association. Samedi 5 octobre, nous avons réalisé le récupération du mur. Il y avait plusieurs centimètres à appliquer avec un mélange de chaux, paille, terre et sable. Nous avons également rejointoyé le mur. Et aujourd’hui nous mettons le revêtement finition avec du sable, des anas de lin et du sable. »

Un effectif enthousiaste

La plupart des participants aux journées de restauration sont des résidents locaux. « L’idée, c’est de le faire nous-mêmes », explique Maëlan, qui était en maternelle à l’école Saint-Just.

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« Je rénove une maison et je suis paysagiste. Ce sera une nouvelle corde à mon arc », souligne un autre participant. Mais certains viennent de bien plus loin.

Thierry, bénévole de l’association, vient de Pont-de-l’Arche et Laurent, bénévole également, vient d’Elbeuf : « Nous participons à deux ou trois projets par an. On apprend tout en étant utile à une communauté. »

En effet, ce n’est pas n’importe quel mur qui a été choisi pour ce projet de réfection. Il s’agit d’un mur d’enceinte de l’école maternelle, visible depuis la rue.

« Ce mur a plus de cent ans et quand les enfants de l’école auront 50 ans, il sera toujours là. Les anciens creusaient des étangs et récoltaient de l’argile pour construire leurs murs. Nous avons fait un peu la même chose puisque la plupart des matériaux utilisés aujourd’hui sont recyclés », conclut Lionel Lamy, ancien maçon, spécialiste des murs en torchis et chef de chantier.

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