après une météo exceptionnellement douce en Belgique et une tempête dévastatrice dans le sud de la , de quoi craindre pour les vacances

après une météo exceptionnellement douce en Belgique et une tempête dévastatrice dans le sud de la , de quoi craindre pour les vacances
après une météo exceptionnellement douce en Belgique et une tempête dévastatrice dans le sud de la France, de quoi craindre pour les vacances

On peut aussi dire que nous avons eu de la chance ces derniers jours, compte tenu de ce qui s’est passé en . Un orage ou « épisode cévenol » a eu d’énormes conséquences dans le sud de la France, avec des records de pluie battus. “Alors que cet épisode cévenol aurait dû être classique pour cette période de l’année, avec des cumuls estimés à environ 300 mm par les modèles météorologiques, la situation présente une évolution nettement plus grave avec le double de ce qui était prévu sur les hauteurs cévenoles ainsi que sur les Alpes-Maritimes. Maritimesindicate the experts from La Chaîne Météo. Sur tout l’épisode, c’est-à-dire du mercredi 16 octobre à la nuit de jeudi à vendredi, les cumuls ont été exceptionnels des Cévennes gardoises aux Cévennes ardéchoises, en passant par la Lozère. Elle est ainsi tombée à 864 mm à Croix-de-Bauzon (Ardèche), 694 mm à Mayres (Ardèche) et 562 mm à Villefort (Lozère). Ces vagues d’eau représentent deux à deux mois et demi de pluie pour ces stations.

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Les modèles météorologiques ont ainsi sous-estimé l’épisode, malgré le recours à des supercalculateurs et à des équipements de plus en plus performants. Preuve peut-être que le climat évolue plus vite que prévu. “Même si l’on s’attendait encore à un épisode d’ampleur géographique, l’intensité des pluies a surpris. […] Les modèles météorologiques ont constamment révisé les cumuls à la hausse. On peut légitimement penser que l’air chaud et humide remontant de la Méditerranée, contenant plus de vapeur d’eau, présentait un potentiel d’eau précipitable plus important que prévu. Dans le contexte du changement climatique, il ne peut être exclu que ces situations soient encore mal appréhendées par les modèles météorologiques.», lit-on encore dans leur rapport.

Qu’y a-t-il à craindre de nouveaux épisodes dignes de la tempête Kirk, ici ? Il faut s’en méfier, mais les modèles ne peuvent pas prédire ce type d’épisode à long terme. Par ailleurs, les modèles saisonniers n’indiquent pas de signaux clairs pour les mois à venir, hormis des températures moyennes plus douces et un signal neutre en termes de précipitations.

La douceur actuelle, une bonne nouvelle pour nos factures

Mais s’il faut se méfier des mois et des années à venir, il faut aussi prendre ce qu’il est bon de prendre. Par exemple, au niveau financier. La douceur des derniers jours a fait du bien à nos factures d’énergie. Tout d’abord, on ne vous apprend rien, on consomme moins quand il fait doux. Fin octobre 2022, la consommation des ménages avait même diminué de 28% lors d’un épisode qui a vu le mercure monter jusqu’à 25 degrés à Uccle.

Mais pour le gaz ou l’électricité, l’effet n’est pas immédiat sur la facture. “La baisse de la consommation est une bonne nouvelle en soi, mais les méthodes de calcul des fournisseurs ne sont pas du tout actualisées.a rappelé Julie Frère, porte-parole de Test Achats. Une réalité qui n’a pas changé. “Ceux qui ne disposent pas de compteur intelligent voient leur consommation calculée via un profil standard. A titre d’exemple, le mois d’octobre représente en moyenne 7% de la consommation annuelle. Vous paierez donc 7 % de votre facture finale au prix du mois d’octobre – très élevé cette année – même si vous ne consommez que 3 % de votre consommation annuelle totale. Et le problème est le même pour ceux qui possèdent un compteur intelligent, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Le système est sous-exploité en Belgique et, bien souvent, les fournisseurs n’en tiennent pas compte.

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Quant au marché européen du gaz, on ne constate pas encore d’effet de cette faiblesse sur les prix, qui oscillent toujours autour de 40 euros le mégawattheure, un taux bien plus élevé qu’il y a quelques mois. En revanche, le prix du fioul a recommencé à baisser ces derniers jours après une hausse depuis fin septembre.

 
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