Quand le manque de médecins retarde la déclaration des décès à domicile

Quand le manque de médecins retarde la déclaration des décès à domicile
Quand le manque de médecins retarde la déclaration des décès à domicile

Une famille a voulu témoigner pour éviter que d’autres vivent la même situation. Le 25 août, une femme découvre le corps sans vie de son père, âgé de 64 ans, à son domicile de Sannois (Val-d’Oise). Elle a ensuite tenté de trouver un professionnel capable de confirmer le décès, raconte Le Parisien ce mercredi. « La police nous a tout de suite dit qu’il n’y aurait pas de médecins dimanche », témoigne la fille du défunt.

Un pratiquant devait passer lundi mais le commissariat a appris le lendemain à La Francilienne que ce ne serait pas le cas. “Nous sommes en plein mois d’août, il fait chaud”, a expliqué l’intéressé. Mon père non plus n’était pas dans une position très digne. » Elle appelle alors plusieurs personnes : SOS Médecin, le Samu et la mairie, qui contactent la préfecture.

L’ARS a réagi

“SOS Médecin a fini par passer à 23h30 alors que nous partions”, raconte la femme de 28 ans. Un coroner a finalement déclaré le décès naturel mardi. Ce dernier a écrit au préfet du Val-d’Oise pour faire appel à lui. L’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de- a indiqué le 11 octobre qu’elle œuvrait « activement pour réduire l’attente moyenne et éviter des délais exceptionnellement longs, comme celui que connaissent les familles ».

France

 
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