le complice du bandit arrêté dans ce village de l’Orne, raconte un témoin

le complice du bandit arrêté dans ce village de l’Orne, raconte un témoin
le complice du bandit arrêté dans ce village de l’Orne, raconte un témoin

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Romain Michel

Publié le 10 mai 2024 à 18h22

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” C’était un grand bandit. » Norbert Delozier se replonge dans ses souvenirs, et plus précisément du 1euh Décembre 1975, lorsqu’Alain Bendjelloul, complice de Jacques Mesrine, est arrêté par la police à Ménil-Hubert-sur-Orne (Orné).

Le journal Le monde décrit l’homme ennemi public n° 2 (d’après Mesrine) », dans son édition du 27 octobre 1978, alors que s’ouvrait son procès pour meurtre, vol et association de malfaiteurs.

Sur les traces de l’ennemi public numéro 2

Agé de 29 ans à l’époque, Norbert Delozier se souvient. ” LE poste de commandement a été placé ici, dans la maison de mes parents », souligne l’habitant de Ménil-Hubert-sur-Orne qui vit toujours dans la maison familiale.

Dans la matinée, une équipe de gendarmes arrive dans le petit village de l’Orne pour suivre « un personne indésirable arrivée la veille. »

On voyait les passages incessants, notamment entre Rouvrou et Ménil-Hubert-sur-Orne, on se doutait qu’il se passait quelque chose.

Norbert Delozier

Depuis 3-4 jours déjà, les véhicules de forces de l’ordre a sillonné la ville à la recherche d’indices.

Le téléphone a été mis sur écoute

Alain Bendjelloul était logé au lieu-dit La rivière, dans une maison appartenant au maire du moment. « Il avait probablement dormi la nuit précédente », suppose notre témoin privilégié.

De cet endroit, il pouvait quitter son refuge et rejoindre Ségrie-Fontaine, sans passer par la commune de Ménil-Hubert-sur-Orne. “Il est parti avec une DS.”

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Son téléphone est sur écoute, ce qui permet aux gendarmes d’obtenir une information important. « Ils ont appris dans la matinée, par téléphone, que Bendjelloul allait se rendre à la Poste », explique Ménil-Hubertin.

L’opération se déroule

Un plan est mis en place pour intercepter le bandit. « Les gendarmes avaient prévu une embuscade à proximité de la Poste », explique Norbert Delozier. « Ils voulaient le bloquer dans cet endroit public. »

Ainsi, un gros camion de La Poste a été affrété depuis Flers avec à son bord deux gendarmes habillés en facteurs.

Depuis leur lieu de résidence, Alain Bendjelloul et ses complices se rendent à pied à l’endroit prévu. « Le gendarme posté chez mes parents ne l’a pas vu passer. ” Un oubli sans conséquences.

Une fois les cibles installées à La Poste, les gendarmes interviennent et contrôlent les individus.

La postière était surprise, elle ne savait rien.

Norbert Delozier

Après l’opération, les hommes ont été conduits à la brigade d’Athis.

Un « gros coup dur avec Mesrine »

« En une matinée, c’était fini », déclare le spectateur de l’opération. Les gendarmes ont perquisitionné la maison, située à La Rivière. «Ils voulaient vérifier s’il y avait armes ou d’autres, mais ils n’ont rien trouvé. »

Norbert Delozier en est convaincu, Alain Bendjelloul « préparé un gros coup avec Mesrine. » Aujourd’hui encore, le souvenir de l’ennemi public numéro 1 plane sur le petit village de l’Orne.

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