L’Île-du-Prince-Édouard veut recruter deux oncologues-hématologues

L’Île-du-Prince-Édouard veut recruter deux oncologues-hématologues
L’Île-du-Prince-Édouard veut recruter deux oncologues-hématologues

Les patients atteints d’un cancer du sang à l’Île-du-Prince-Édouard pourraient devoir voyager à l’extérieur de la province pour recevoir leurs traitements médicaux.

Seul oncologue de la province formé dans ce domaine précis, le Dr Pierre Whitlockprendra sa retraite fin novembre.

Il est particulièrement difficile de recruter pour ce poste. Nous sommes donc un peu dans le pétrin.déclare le médecin-chef par intérim de la province, le Dr. Richard Wedge.

L’Île-du-Prince-Édouard n’emploie qu’un seul oncologue du sang à temps plein depuis plusieurs années. Cela faisait déjà plus d’un an qu’elle cherchait à en recruter un autre, mais sans succès.

Nous avons des oncologues qui s’occupent d’un certain nombre d’autres cancers. Il existe également la radio-oncologie. […] Les hématologues-oncologues disposent d’une formation complémentaire. Il existe peu de programmes de formation et produisent peu de diplômés par an.explique le Dr. Coin.

Peut-être des traitements hors province

La province emploie un autre oncologue possédant des années d’expérience dans le traitement des maladies du sang. Cette personne assurera le suivi des patients actuellement sous traitement, précise le Dr. Coin. En revanche, les nouveaux patients pourraient devoir voyager pour se faire soigner.

Si nous ne parvenons pas à amener des remplaçants sur l’île, ils seront dirigés vers d’autres régions.affirme Richard Wedge.

Les programmes de formation des hématologues-oncologues comptent peu de diplômés chaque année, explique le Dr Richard Wedge, médecin-chef par intérim de l’Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Radio-Canada / Zoom

Quant aux traitements contre le cancer du sang offerts dans la province, la situation n’est pas complètement nulle, mais nous sommes dans une situation pire qu’avantdit-il.

Les médecins ont accès à une plateforme en ligne pour consulter des spécialistes des cancers du sang à l’extérieur de la province. Si la province n’est pas en mesure de les recruter, cela risque de retarder l’élaboration des plans de traitement des patients, selon le Dr. Coin.

Une situation préoccupante

La situation préoccupe la Société de leucémie et lymphome du Canada. Demander aux patients de se déplacer pour se faire soigner n’a rien de nouveau, mais c’est une Source de stress supplémentaire pour les familles concernées, selon l’organisation.

Par exemple, si vous êtes en couple et avez des enfants, vous devez diviser la famille car une personne restera probablement à la maison et veillera sur la famille tandis que l’autre devra voyager pour se faire soigner.explique la directrice de la recherche et du soutien communautaire de la Société, Nadine Prévost.

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Nadine Prévost, directrice de la recherche et du soutien communautaire à la Société de leucémie et lymphome du Canada.

Photo : Radio-Canada / Zoom

L’Île-du-Prince-Édouard espère recruter deux hématologues-oncologues à temps plein, ajoute le Dr. Coinqui reste optimiste.

Des gens sont intéressés, par exemple, à s’établir à l’Île-du-Prince-Édouard grâce à la nouvelle convention collective des médecins. Les gens viennent en raison du développement de la nouvelle école de médecine. Il existe de nombreuses opportunités positivesil explique.

Selon un rapport de Sheehan Desjardins et Stéphane Brun Radio-Canada

 
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