un 5ème casque bleu blessé, la FINUL met en garde contre un conflit « régional » aux conséquences « catastrophiques »

un 5ème casque bleu blessé, la FINUL met en garde contre un conflit « régional » aux conséquences « catastrophiques »
un 5ème casque bleu blessé, la FINUL met en garde contre un conflit « régional » aux conséquences « catastrophiques »

Un nouveau casque bleu a été blessé dans le sud du Liban, a annoncé samedi la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Il a été touché par une balle « d’origine encore indéterminée ». Ces soldats de la paix sont chargés de faire respecter une ligne bleue le long de la frontière israélo-libanaise.

La situation est devenue tendue depuis fin septembre : l’État hébreu a lancé une vaste offensive aérienne et terrestre en territoire libanais contre les forces du Hezbollah, mouvement chiite pro-iranien, qui poursuit ses tirs de roquettes sur le nord d’Israël, en soutien à Hamas palestinien.

“Il n’y a pas de solution militaire”

Vendredi soir, “un casque bleu a été touché par des tirs alors qu’une action militaire se déroulait non loin du quartier général de la Finul à Ras al-Naqoura”, rapporte un communiqué de la force qui compte 10 000 hommes dans le sud du pays. Liban. Jeudi et vendredi, la FINUL a annoncé que quatre de ses membres, des Indonésiens et des Sri Lankais, avaient été blessés, dont au moins deux lors d’une attaque des troupes israéliennes.

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Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a déclaré samedi à l’AFP craindre “très prochainement” un “conflit régional aux conséquences catastrophiques pour tous”. “Il n’y a pas de solution militaire”, estime-t-il. Andrea Tenenti, plaidant pour « des discussions aux niveaux politique et diplomatique » pour « éviter la catastrophe ». « Le conflit entre le Hezbollah et Israël n’est pas seulement un conflit entre deux pays. Très bientôt, il pourrait s’agir d’un conflit régional aux conséquences catastrophiques pour tous », poursuit-il.

La FINUL a subi « beaucoup de dégâts » dans ses positions, ajoute-t-il. Mais il n’est pas question pour la force onusienne d’envisager un retrait. « Les forces israéliennes nous ont demandé de quitter nos positions le long de la Ligne bleue, depuis la frontière jusqu’à cinq kilomètres de la Ligne bleue (…) mais il y a eu une décision unanime pour que nous restions, car le drapeau de l’ONU doit flotter là-bas. zone », juge Andrea Tenenti.

Cependant, la décision de la FINUL de rester sur ses positions a été prise malgré des conditions « très très difficiles » et « de nombreux dégâts, même à l’intérieur des bases ». “Hier soir (vendredi), des conteneurs à l’intérieur de la position des soldats de la paix ghanéens ont été détruits par une explosion juste à l’extérieur”, rapporte-t-il. “Les Casques bleus doivent rester dans des bunkers (…) et c’est très difficile de vivre comme ça pendant 12 mois, car ça n’a pas commencé hier”, précise le porte-parole.

« Une violation du droit international humanitaire »

Aujourd’hui, il est « très difficile de poursuivre les activités de surveillance car les bombardements sont incessants », assure Andrea Tenenti, alors que la mission première de la FINUL a été, depuis 1978 puis son renforcement en 2006 après une précédente guerre entre Israël et le Hezbollah, d’assurer une cessation des hostilités. « Nous avons été attaqués à plusieurs reprises et nous en avons parlé publiquement », a-t-il déclaré.

« Nous discutons régulièrement avec les deux parties pour amorcer une désescalade et les avertir car attaquer des soldats de maintien de la paix constitue non seulement une violation de la résolution 1701 mais aussi du droit international humanitaire », ajoute-t-il.

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