De jeunes Suisses construisent un nouveau pont culturel entre la Suisse et Venise

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Que fait le célèbre pont de Lucerne dans cette vue de la sereine cité des Doges ?

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Alors que l’ombre des coupes budgétaires met en péril la présence culturelle suisse à Venise, l’Union des jeunes Suisses (UGS) en Italie innove en organisant une résidence d’artistes.

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10 octobre 2024 – 09h29

Qu’est-ce qui relie Venise et la Suisse, deux mondes apparemment si éloignés ? L’eau, tout d’abord, celle verdâtre de la lagune qui, au nord-ouest, regarde et embrasse les eaux bleues des lacs et rivières des vallées suisses.

C’est à ce lien que font référence le vert et le bleu du tableau d’Elisabetta Agrelli, l’une des artistes participant à la « Résidence d’artistes » organisée par l’Union des Jeunes Suisses (UGS).

Diversité et complémentarité

Du 6 au 8 septembre, trois jeunes peintres sélectionnés par l’UGS se sont réunis au « Palazzo Trevisan degli Ulivi », avant-poste de la culture suisse dans la cité des Doges, pour s’exprimer sur le thème « Îles heureuses : Venise et la Suisse, interconnectées ». mondes.

« Nous avons sélectionné les artistes en fonction de leur parcours, mais surtout de leur capacité à exprimer la diversité et la complémentarité », explique le président de l’UGS, Raffaele Sermoneta. Nous voulions que les artistes interdisciplinaires obtiennent un résultat hétérogène, et nous l’avons obtenu.

Elisabetta Agrelli, née et élevée à Naples, est issue d’une famille d’artistes : des grands-parents peintres, un fondeur d’art dans la famille et un arrière-arrière-grand-père émigré de Sent, en Basse-Engadine, à Naples, où tout a commencé. Filippo Gori Knöpfli, dont le père est toscan et la mère Winterthur, a fréquenté l’Académie des Beaux-Arts de Florence et aimerait en faire son métier. Nathaniel Cartier est né à Paris et vit à Édimbourg, mais a passé la majeure partie de sa vie à Zoug.

Les îles heureuses, ce sont donc aussi les histoires de Suisses vivant ou nés ailleurs, gardiens de cultures et d’influences différentes, mais profondément attachés à leur patrie.

Ensemble de référence

Chacun d’eux a peint les deux toiles qu’ils possédaient le samedi 7 septembre. Elisabetta Agrelli et Filippo Gori Knöpfli ont préféré la grande salle lumineuse du Palazzo Trevisan, qui surplombe l’agitation des bateaux et des ferries du canal de la Giudecca, tandis que Nathaniel Cartier a placé son chevalet le long du canal, face à l’église de San Trovaso, et a peint la scène extérieure, dont quelques passants, dans un tableau aux accents impressionnistes.

Le deuxième tableau de Nathaniel Cartier, quant à lui, offre un aperçu des journées des trois artistes dans la salle du Palais Trevisan, occupés à peindre tandis que le Wasserturm (Château d’eau) de Lucerne apparaît devant eux sur le canal de la Giudecca, dans un jeu de références entre la Suisse et la cité des Doges.

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Encore une fois le mélange des cultures avec Guillaume Tell sur les monuments de Venise.

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Dans «Mondo Riflesso – Parte uno» (Monde réfléchi – première partie), Elisabetta Agrelli utilise l’argent pour évoquer un miroir, une séparation entre le paysage montagneux et la lagune, tandis que Filippo Gori Knöpfli représente Guillaume Tell dans la première toile, le drapeau suisse. en main, assis sur un pont à Venise, associant la mythologie suisse à l’architecture de La Sérénissime ; tandis que dans l’autre œuvre, deux silhouettes noires, Venise et Suisse, sont reliées par une corde (le pont) avec des bouches et des yeux (Suisse et Vénitien) réunis par un fil rouge en fond.

Le dimanche 8 septembre au matin, le Palais de Trévise a accueilli la séance finale de l’événement, avec la présentation des artistes et des œuvres au public et aux représentants des institutions, comme le consul honoraire Leo Schubert, Nicolò Solimano, membre du liaison suisse en Italie et de l’Organisation des Suisses de l’étranger, et Jacqueline Wolf, coordinatrice du Palais Trévisan. La cérémonie a été suivie de la remise des certificats de participation aux artistes.

Une « erreur impardonnable »

Il est indéniable que la localisation du Palais Trévisan a été déterminante pour le succès et l’efficacité de l’événement, ce qui rappelle que dans un peu plus d’un an, l’une des plus importantes vitrines de la culture suisse à l’étranger fermera ses portes. La Fondation culturelle suisse Pro Helvetia a annoncé qu’elle cesserait ses activités dans le site vénitien à partir de 2026, et il est également question de vendre ce prestigieux bâtiment, propriété de la Confédération (mais ce deuxième point semble plus incertain).

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Selon de nombreuses personnalités du monde de la culture et de la politique, l’abandon du bâtiment par Pro Helvetia serait « une erreur impardonnable ». Même si le ton est moins direct, les membres de l’UGS sont d’accord: «Maintenant que le consulat de Venise n’est plus qu’honoraire, la promotion de la culture suisse à l’étranger est sa principale activité et dispose d’un si bel espace, dans un cadre aussi prestigieux.» quartier de Venise, est une grande opportunité, car le Palazzo Trevisan est un incubateur et les événements qui y sont organisés ont un impact et une circulation uniques », souligne Niccolò Francesco Campana, vice-président. président de l’UGS.

Texte traduit de l’italien à l’aide de DeepL/op

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