Mardi 8 octobre, la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales, a poursuivi l’examen des points de son ordre du jour relatifs au Sahara en auditionnant des pétitionnaires. Les avis étaient partagés entre les séparatistes et leurs partisans et ceux soutenant l’initiative marocaine d’autonomie.
Mme Nouria Hafsi, de l’Union nationale de la femme algérienne et représentante algérienne, a demandé l’intervention de l’ONU et de l’Union africaine pour « freiner » le Maroc, l’accusant de perpétuer le statu quo en imposant le plan d’autonomie.
A l’inverse, Mme Leila Dahi a souligné que le Maroc commence à récolter les fruits de ses efforts diplomatiques en faisant preuve d’une fermeté accrue dans la défense de son intégrité territoriale. Cela a conduit de nombreux États à « sortir de la zone grise » pour reconnaître l’identité marocaine du Sahara. Par ailleurs, une trentaine de pays ont exprimé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc en établissant des consulats au Sahara marocain, a-t-elle relevé.
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Les “larmes de crocodile” du représentant du Front Polisario ne s’appliquent pas au peuple sahraoui, a ajouté M. Moulay Brahim Chrif, de la commune d’Es-Semara, qui s’est félicité de la forte participation des électeurs sahraouis aux élections. élections libres et équitables organisées au Sahara marocain.
Ayant vécu l’exil, Mme Malla Mint, de la Comunidad Saharaui En Gran Canaria, a déclaré que malgré les difficultés, le Front Polisario a réussi à construire « un pays au milieu du désert », oubliant sans doute les enfants soldats utilisés par les miliciens en Tindouf et le détournement de carburant et de nourriture du Polisario au détriment des populations qu’ils prétendent défendre. Tout comme les immigrés haïtiens ne mangent pas de chiens, le Front Polisario ne mange pas d’enfants, a déclaré Mme Salma Abdelfatah, de l’Asociación Canaria De Mujeres Tejiendo Futuro, avant d’accuser le Maroc. Ces accusations ont été rejetées par le maire de Dakhla, M. Hormatollah Erragheb, qui a affirmé que les véritables représentants du peuple sahraoui sont ceux qui ont été élus en toute transparence par la « population réelle du Sahara », les autres « ne représentant qu’eux-mêmes ». « .
Lors des débats, la délégation marocaine a présenté plusieurs motions d’ordre, estimant que certains pétitionnaires avaient franchi une ligne rouge en faisant référence aux institutions et aux symboles du Maroc.
La Commission a tenu une nouvelle réunion ce mercredi 9 octobre 2024, au cours de laquelle la représentante de l’Algérie auprès de l’ONU, Nouria Hafsi, a été expulsée de la réunion de la 4ème Commission après avoir tenu des propos diffamatoires et haineux. sans précédent envers le Maroc et ses symboles.
