Sport’Aide, un modèle à suivre pour le reste du Canada

Sport’Aide, un modèle à suivre pour le reste du Canada
Sport’Aide, un modèle à suivre pour le reste du Canada

Six ans après sa création, Sport’Aide est toujours unique au Canada. Grâce à un programme récemment mis en place par le Comité olympique canadien (COC), l’organisation québécoise pourrait toutefois devenir le modèle à suivre dans la mise en œuvre de bonnes pratiques pour un sport sain et sécuritaire.

Au Québec, nous sommes en avance en matière de sport sain et sécuritaire. Cela semble un peu flagorneur de dire cela, mais nous sommes reconnus ailleurs au Canada et à l’étranger aussi.décrit le directeur général de Sport’Aide, Sylvain Croteau.

Depuis lundi, son équipe rencontre à Québec des représentants d’organisations sportives de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique. L’idée est de leur présenter l’ensemble des actions développées ces dernières années par leOBNL québécoise.

Service d’écoute en ligne, soutien aux organismes de sports et de loisirs, ateliers pédagogiques dispensés partout en province et création de contenus pédagogiques en tout genre, Sport’Aide ne cesse d’élargir son offre. Une bande dessinée mettant en vedette le footballeur à la retraite Antony Auclair a été lancée lundi.

Après Cindy Ouellet et Geneviève Jeanson, Antony Auclair est le troisième athlète québécois dont Sport’Aide fait le héros d’une bande dessinée éducative.

Photo: Sport’Aide

Tout ce que nous avons produit jusqu’à présent, nous pourrons l’adapter avec eux et il sera rendu disponible sur leurs territoires respectifs.raconte Sylvain Croteau à propos des deux organismes de passage au Québec.

Un partage d’expertise

L’initiative lancée par le COC et le gouvernement canadien, au coût de deux millions de dollars, vise justement à partager les connaissances et les bonnes pratiques entre acteurs innovants du sport sain et sécuritaire au Canada.

Trois d’entre eux ont été retenus pour la première phase du projet, soit Sport’Aide, Sport Nova Scotia et Via Sports BC.

Ce n’est pas faute de volonté que le sport canadien n’est pas complètement sécurisé. Il s’agit simplement d’un manque de capacité et peut-être aussi d’expertise. explique le directeur des relations avec les sports et les athlètes de COCLizanne Murphy.

Notre objectif est de réunir un bon groupe de travail pour développer un modèle que d’autres provinces peuvent suivre.poursuit celui qui est un ancien joueur de l’équipe nationale de basket.

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Sylvain Croteau dans un studio de Radio-Canada

Photo : Radio-Canada / Catherine Paquette

Les gens veulent prendre soin de leur monde

Parmi les trois organismes sélectionnés dans le pays, Sport’Aide est le seul dédié uniquement au sport sain et sécuritaire. Une situation que Sylvain Croteau espère voir changer.

L’idéal serait qu’un Sport’Aide de ce monde émerge un peu partout dans les différentes provinces et territoires. Nous voyons que nous répondons à une grande demande. Avec le nombre de demandes de soutien que nous recevons, je peux attester que les gens veulent prendre soin des leurs.

Quant aux dérapages des entraîneurs ou des spectateurs qui ont parfois fait les manchettes au Québec ces dernières années, dans le sport amateur, le PDG de Sport’Aide reconnaît que du travail reste à faire. Pourtant, il voit le verre à moitié plein.

Le fait que de plus en plus de situations soient portées à notre attention, je tiens à dire que c’est positif. Cela veut dire que les gens reconnaissent qu’il y a des choses qui ne sont plus acceptables. Il y a 10 ou 15 ans, on n’entendait pas dénoncer le comportement des spectateurs et les comportements inappropriés envers les officiels.fait-il remarquer.

 
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