Les règles de pêche vont être simplifiées

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Les entreprises de pêche du canton ont pris position samedi sur trente propositions de modification de la réglementation de la pêche.

Parmi les propositions du canton : une interdiction de l’utilisation de poissons vivants comme appât, déjà en vigueur sur les rivières fribourgeoises mais pas dans les lacs. © Alain Wicht-archives

Parmi les propositions du canton : une interdiction de l’utilisation de poissons vivants comme appât, déjà en vigueur sur les rivières fribourgeoises mais pas dans les lacs. © Alain Wicht-archives

Publié le 05.05.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Réunies samedi à Charmey lors de leur assemblée fédérale, les sociétés de pêche du canton ont pris position sur trente propositions de modification de la réglementation sur la pêche. L’objectif est de simplifier la réglementation. « Le rôle de l’État est de proposer une gestion durable. Nous voulons garantir la pêche mais aussi trouver une solution pour qu’elle fonctionne au mieux à long terme », a souligné Manuel Pompini, inspecteur des pêches et responsable du secteur de la faune aquatique.

La pêche au sonar en ligne de mire

Parmi les propositions du canton : une interdiction de l’utilisation de poissons vivants comme appât, déjà en vigueur sur les rivières fribourgeoises mais pas dans les lacs. Une exemption à l’interdiction fédérale permet d’autoriser ce type d’appât pour la pêche des prédateurs dans des endroits à forte végétation où la capture est autrement impossible. Pour Manuel Pompini, “cette position n’est plus défendable aujourd’hui” alors que des frayères s’aménagent dans les lacs fribourgeois, justement en raison du manque de végétation.

« Nous voulons garantir la pêche mais aussi trouver une solution pour qu’elle fonctionne au mieux sur le long terme »
Manuel Pompini

Une majorité d’entreprises de pêche se sont prononcées contre l’extension de cette interdiction aux lacs fribourgeois ainsi que contre l’interdiction du Live Sonar, un sondeur de dernière génération. Cette deuxième interdiction a été proposée afin d’éviter que le nombre de captures ne devienne disproportionné. Pour l’inspecteur des pêches, l’interdiction d’un type spécifique de sonar serait cependant difficile à appliquer car « impossible à contrôler ».

Les coûts de réhabilitation de la pisciculture d’Estavayer-le-Lac « sont bien plus élevés qu’estimés »
Didier Castella

L’ensemble de ces propositions seront débattues en commission consultative avant la décision finale du Conseil d’Etat. “Des divergences peuvent exister”, a indiqué Didier Castella tout en soulignant que “la modification de ce règlement est un excellent exemple de collaboration constructive entre la fédération et le Service (forêts et nature, ndlr).” Quant au dossier piscicole d’Estavayer-le-Lac, il sera prochainement transmis au Parlement. Le résultat du groupe de travail sur la réhabilitation de l’installation est inquiétant, a indiqué le conseiller d’Etat : « Les coûts sont bien plus élevés qu’estimés, sans aucun gain de production. Ce sera aux députés de décider.»

 
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