des policiers spécialisés en santé mentale étaient occupés sur une autre intervention

Un duo de patrouilleurs spécialisés en interventions en santé mentale n’était pas disponible le jour où Kim Lebel s’est sauvagement attaquée à son voisin en pleine crise psychotique déclenchée par un véhicule qui a eu le malheur de faire marche arrière dans son entrée, au Lac-Saint-Charles.

L’enquête publique présidée par la coroner Me Géhane Kamel a débuté lundi matin au palais de justice de Québec.

La semaine du drame, les parents de Kim Lebel s’inquiétaient de l’état mental de leur fils. Le 4 avril 2022, deux policiers se sont rendus à son domicile, à sa demande, mais ont conclu qu’il ne représentait pas de danger à ce moment-là et qu’ils n’avaient pas l’autorité légale pour intervenir.

Deux jours plus tard, le 6 avril vers 12h25, sa mère se présente à la préfecture de police de Victoria avec une ordonnance de garde provisoire pour expertise psychiatrique fraîchement signée par un juge.

Jacques Côté, victim

Offert par la famille

L’application de cette ordonnance ne pouvait toutefois pas être immédiate, car un policier devait prendre la déclaration de la mère et compléter divers documents, dont une analyse du risque que pouvait présenter Kim Lebel, a expliqué Julie Charron, enquêteuse au Bureau de surveillance indépendante. enquêtes.

Photo prise depuis Facebook

Ce policier « tentera à ce moment-là aussi de faire appel à un duo de policiers dévoués et spécialisés dans les interventions en santé mentale. Malheureusement, la patrouille qu’il a demandée ne sera plus disponible et il devra donc tout envoyer par les voies normales, soit via une boîte courriel, a révélé Mme Charron.


Photo fournie par le Bureau du coroner

Cette patrouille avait été affectée à un autre appel jugé prioritaire. C’est donc le lieutenant responsable du quart de soir qui est informé que l’ordonnance du tribunal doit être exécutée sous sa direction.

Mais lorsqu’il arrive à son bureau à 15h45 et lit le document à son attention « avec un post-it qui indique « à réaliser dans la soirée » », il est malheureusement trop tard et les premiers appels au 911 sont passés. pour l’attaque qui est en cours sur la rue Thibodeau.


Homicide au Lac-Saint-Charles: des policiers spécialisés en santé mentale s'affairaient sur une autre intervention

Photo fournie par le Bureau du coroner

Selon l’enquête policière, les voisins de Kim Lebel avaient déjà remarqué dans la matinée qu’il avait un discours « décousu » et « se prenaient pour Hulk ». Vers 15h35, il « s’est emporté, s’est désorganisé » après qu’une camionnette ait reculé dans sa cour, a décrit l’enquêteur Serge Lehoux.

Selon la version du trentenaire, déclaré non responsable pénalement, il avait peur que son chien soit frappé. Armé d’un « pic à glace » récupéré chez un voisin, il a attaqué la camionnette GMC puis a heurté à plusieurs reprises la Kia Sedona d’une autre femme.


Homicide au Lac-Saint-Charles: des policiers spécialisés en santé mentale s'affairaient sur une autre intervention

Photo fournie par le Bureau du coroner


Homicide au Lac-Saint-Charles: des policiers spécialisés en santé mentale s'affairaient sur une autre intervention

Photo fournie par le Bureau du coroner

C’est à ce moment-là que Jacques Côté est intervenu et a tenté de calmer la situation. “M. Kim Lebel va, si je puis dire, s’en prendre à M. Côté pendant quelques minutes pendant que ce dernier est au sol. Il sera frappé à plusieurs reprises avec le pic à glace», raconte M. Lehoux.

L’agresseur, qui aurait souffert d’un épisode de troubles schizo-affectifs, a finalement été neutralisé par son propre père qui l’a percuté avec son véhicule.

 
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