EN IMAGES. Voitures empilées, maisons sous l’eau, terrain de football dévasté… Il y a 10 ans, ces inondations soudaines et puissantes dans l’Hérault

EN IMAGES. Voitures empilées, maisons sous l’eau, terrain de football dévasté… Il y a 10 ans, ces inondations soudaines et puissantes dans l’Hérault
EN IMAGES. Voitures empilées, maisons sous l’eau, terrain de football dévasté… Il y a 10 ans, ces inondations soudaines et puissantes dans l’Hérault

Il y a 10 ans jour pour jour, des pluies torrentielles provoquaient des inondations d’une rare intensité dans l’Hérault. Les communes de Juvignac, Villeneuve-lès-Maguelone et Grabels (Hérault) ont subi d’énormes dégâts. Retour sur cet épisode météo particulièrement marquant.

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Maisons sous les eaux, voitures emmêlées, routes carbonisées… Il y a 10 ans, des inondations ultra-puissantes provoquaient d’énormes dégâts dans plusieurs zones de l’Hérault. Les habitants de Juvignac, Villeneuve-lès-Maguelone et Grabels ont été durement touchés.

Le mauvais temps est tel que la Mosson déborde et envahit plusieurs quartiers de Grabels en pleine nuit. Résultat : les routes bétonnées ne tiennent pas.

Quand nous arrivons, il n’y a pas vraiment d’eau, elle est déjà vidangée. Les gens du lotissement font le ménage, sortent leurs meubles» se souvient Carine Alazet, journaliste de France 3 présente sur place le lendemain. “C’est très calme, très silencieux.»

Sur place, les pompiers tentent d’identifier les personnes en danger : en tout, 300 victimes sont dénombrées sur la commune. Un troisième est hébergé dans une salle polyvalente de la ville. Ici, sur cette photo, certains habitants de Grabels constatent l’étendue des dégâts le long d’une des routes détruites.

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Le macadam des rues de Grabels n’a pas résisté aux trombes d’eau qui se sont déversées dans la nuit du 6 au 7 octobre 2014.

© SYLVAIN THOMAS / AFP

Autre image impressionnante : des voitures accidentées, retrouvées perchées à la verticale près de la Mosson.

L’eau est montée si haut qu’elle a entraîné ces véhicules vers le bas de la rivière jusqu’à ce qu’elle se retire, les laissant finalement dans les arbres.

C’est ce qu’il y a de plus impressionnant dans ces inondations» raconte Carine Alazet. “Il y a un tas de voitures les unes sur les autres, comme une tour bien rangée.

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Lors des inondations subies sur la commune de Grabels dans la nuit du 6 au 7 octobre 2014, les voitures ont été transportées par l’eau jusqu’au milieu de la rivière en crue.

© SYLVAIN THOMAS / AFP

Dans les habitations, les dégâts sont également considérables. Ici, le salon d’un Grabelois est complètement chamboulé. Des meubles et des chaises jonchent le sol, tout comme des éclats de verre.

L’eau est montée à hauteur d’homme, obligeant ces habitants à se réfugier à l’étage. L’eau s’écoule en ouvrant les portes petit à petit.

>L'eau s'est infiltrée à l'intérieur de nombreuses maisons lors des inondations du 7 octobre 2014 à Grabels.
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L’eau s’est infiltrée à l’intérieur de nombreuses maisons lors des inondations du 7 octobre 2014 à Grabels.

© PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE

A proximité, à l’ouest de Montpellier, ces pluies intenses ont également endommagé des infrastructures. Le stade de la Mosson, par exemple, est complètement dévasté : les marges sont baignées d’eau marron, le terrain est gorgé d’eau et ne ressemble plus qu’à une boue épaisse. Des chargeuses-pelleteuses sont sur place pour amortir les dégâts.

Il y avait plus de trois mètres d’eau, il n’y a plus de vestiaires, ben il ne reste plus rien, il y a de la boue… Une partie de la pelouse est partie dans notre belle mer Méditerranée, c’est une grande scène de désolation.» réagit Laurent Nicollin, président adjoint du club à l’époque. Le stade est inutilisable pendant trois mois.

>Le stade de la Mosson à Montpellier complètement dévasté par les inondations du 7 octobre 2014.
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Le stade de la Mosson à Montpellier complètement dévasté par les inondations du 7 octobre 2014.

© RICHARD DE HULLESSEN / MAXPPP

Au plus fort de la nuit du 6 au 7 octobre, les précipitations ont atteint près de 280 millimètres en trois heures, heureusement sans faire de victimes.

 
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