« , c’est bon » – .

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Depuis 20 ans, c’est comme ça tous les 1er mai à Toul. Le quartier de la Croix-de-Metz – l’un des cinq quartiers de la ville – était en fête ce mercredi. Pique-nique partagé Style auberge espagnole avec de grandes tables et bancs installés place Henri Miller, des stands avec des spécialités culinaires des habitants du quartier, des danses traditionnelles, une fanfare, des jeux, des ateliers : cette année marquait un autre anniversaire, le 60ème anniversaire de la construction du premier immeuble du quartier .

La Croix-de-Metz compte aujourd’hui 5 000 habitants. Parmi eux, Mélissa, 37 ans, née . Elle évoque un la vie de quartier « très convivial, très riche de partage. Nous sommes tous main dans la main. Du plus petit au plus grand, il y a toujours du respect pour les gens et ici les gens ont le cœur sur les manches. ». Sharon, 22 ans, servante au stand de brochettes, ne dit pas le contraire, elle qui a grandi à La Croix-de-Metz et y revient régulièrement : « Je suis allé à l’école ici, il y a ma famille, il y a beaucoup de cultures différentes. »

Et si par hasard on lui parle d’un quartier parfois critiqué, elle s’exclame : “Oh non, tu ne devrais pas dire ça avant d’avoir vécu là-bas!”. Serge, 64 ans, dont plus de 40 à La Croix-de-Metz, va dans le même sens : “Mauvaise image? Il y a surtout les mauvaises langues ! C’est sûr, par rapport à la drogue et tout, on se fait toujours passer pour des escrocs… »

Tout le monde assis à de grandes tables pour partager un repas façon auberge espagnole © Radio-
Isabelle Baudriller

“J’ai ma vie ici et je la terminerai ici”

Dans le quartier, le centre socioculturel André Malraux a été saccagé l’été dernier au moment des émeutes partout en France. « Hormis cet épisode, La Croix-de-Metz est calme »raconte Guy, un habitant du centre de Toul pour qui « Certaines rues du centre-ville sont bien plus « animées » que La Croix-de-Metz ». « Ce sont encore des jeunes qui n’ont tout simplement pas assez d’activité »dit Mélissa, « Alors, ils se font entendre du mieux qu’ils peuvent. »

Roger habite le quartier depuis 45 ans. Cet ancien employé du fabricant de pneumatiques Kléber est arrivé ici, “à la maison Kléber qui hébergeait les célibataires”. Il a rencontré sa femme dans le quartier. “J’ai ma vie ici et je la terminerai ici de toute façon ma brave dame, j’ai 77 ans hein !”

 
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