la demande de rançon expire ce mercredi à minuit, que va-t-il se passer ensuite ? – .

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Les hackers ne connaissent pas de trêve pour le 1er mai. Pour le groupe de hackers Lockbit 3.0., il n’est pas question d’arrêter le « travail illégal », une activité criminelle, qui pourrait potentiellement rapporter de gros profits, après avoir semé le chaos.

Quinze jours après une cyberattaque contre l’hôpital Simone Veil de Cannes, qui a provoqué la paralysie complète de son système informatique, une demande de rançon lui a été adressée, a révélé l’établissement mardi 30 avril.

Pour l’instant, le montant réclamé n’est pas connu. Mais le délai de paiement a expiré le 1er mai à minuit. Pour quelles conséquences ?

« Les établissements publics de santé ne paient jamais de rançon face à ce type d’attaques »exclut d’emblée le CHU de Cannes.

Qu’en est-il d’éventuelles données confidentielles qui pourraient être transmises aux pirates de Lockbit 3.0 ? “Nous communiquerons à nos patients et à nos parties prenantes, à l’issue de l’examen détaillé des dossiers qui auraient pu être exfiltrés, sur la nature des volées.”

En attendant, les investigations techniques des gendarmes experts en cybersécurité (du Centre de criminalité numérique C3N chargé de l’enquête, dont l’antenne régionale est située à Marseille) se poursuivent, tandis qu’une plainte a été déposée.

“Un tiers de l’activité a dû être reporté”

“L’adresse du serveur du hacker se trouve aux Etats-Unis, mais cela ne veut évidemment pas dire que l’Amérique nous a attaqués !” a également précisé Yves Servant, directeur de l’hôpital Simone Veil, lors d’un précédent entretien.

Pour contrer la cyberattaque du 16 avril, une cellule de crise a décidé de mettre à l’arrêt l’ensemble du système informatique (350 serveurs, pour 1.500 postes de travail), après une alerte de l’Agence nationale de sécurité à 6h30.

Un « black-out » qui a contraint l’hôpital à reporter dans un premier temps toutes les opérations et consultations non urgentes, avant de poursuivre son activité en « mode dégradé », c’est-à-dire via des formulaires papier lorsque cela est nécessaire. possible.

« Environ un tiers de notre activité globale a dû être reportée, sachant que nous réalisons environ 6 500 interventions chirurgicales par an »a encore estimé la réalisatrice de Simone Veil.

Pour résorber ce déficit, la solidarité départementale a travaillé avec les hôpitaux de Nice (notamment pour l’expertise informatique), d’Antibes et de Grasse pour la prise en charge rapide des nouveaux patients cannois, » dont certains ont été détournés via le Samu.

« Nous verrons l’étendue des dégâts… »

Aujourd’hui, nous pouvons prendre rendez-vous pour une intervention planifiée, mais nous devons maintenir un équilibre entre le maintien de l’activité hospitalière et la sécurité de nos patients. »

Si les urgences sont toujours restées ouvertes, le retour à la normale s’annonce très prochainement. « progressiste et minutieux », au fur et à mesure de la remise en service des logiciels, dans un ordre évidemment prioritaire.

Nous demandons donc aux patients d’être… patients.

Mais du point de vue du personnel, au lendemain de la cyberattaque, nous étions déjà inquiets des conséquences, « quand on voit l’étendue des dégâts. Qu’est-ce qui a été volé ? L’identité des patients, les numéros de sécurité sociale, nos coordonnées bancaires, nos fiches de salaire, qu’allons-nous récupérer ? , » a demandé une salariée de Simone Veil. Tout ce qui a été fait sur papier en attendant que les choses reprennent devra être inscrit dans le dossier de chaque patient. C’est là qu’il faut faire attention à ne pas se tromper.

En tout cas, cette piraterie marquera durablement les esprits, même si l’hôpital de Cannes s’y était préparé. Avec ce constat d’un autre salarié : « Cette situation n’a jamais été vue depuis trente ans !

 
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