le débordement des poubelles divise les élus municipaux

le débordement des poubelles divise les élus municipaux
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Lundi 29 avril 2024, ce sont les collégiens élus au conseil municipal de la jeunesse (CCJ) qui ont ouvert la séance du conseil municipal. Leurs projets autour de sports méconnus, d’un festival multi-artistique, de la lutte contre l’homophobie ou de la sensibilisation aux déchets ont été encouragés par les élus de tous bords. Une osmose qui n’a pas duré puisqu’après l’introduction d’Ombelyne Dagicour, maire par intérim, et avant même la première délibération, Pierre-Étienne Rouet (Notre priorité, c’est vous) a lancé un premier débat sur le droit à l’enquête citoyenne, nouvellement mis en place.

Les oppositions critiquent « un service dégradé »

« Le principe : 50 signatures, les Poitevins ont droit à une rencontre… Faudra-t-il vraiment attendre qu’ils soient 50 pour espérer une rencontre avec un élu ?se demanda-t-il. Ces arrestations sont strictement limitées à la compétence municipale. Or la voirie relève de la compétence du Grand Poitiers, comme l’éclairage public, le stationnement, la mobilité, les logements sociaux, la gestion de l’eau, etc. Les restrictions au droit d’interroger en font un outil de frustration citoyenne. » Critiques partagées par François Blanchard (Poitiers à taille humaine). Ombelyne Dagicour a répondu : « Multiplier les outils n’est pas une fin en soi. Le défi est de générer des habitudes de mobilisation collective. »

Appel à la responsabilité de chacun

La mobilisation collective, c’est aussi ce que la majorité attend des habitants en matière de déchets. Mais la délibération sur l’instauration d’une amende de 200 € pour dépôt sauvage de sacs, dans le centre-ville de Poitiers, a surtout mobilisé l’opposition. Jean-Louis Fourcaud, conseiller municipal délégué, a expliqué : « Nous appliquerons une tarification en cas de récidive, et ce n’est qu’une action parmi un plan plus large. Nous en appelons également à la responsabilité de chacun. » Un plan qui a été lancé en mars 2024.

François Blanchard, Alain Claeys (PATH) et Pierre-Étienne Rouet sont montés au créneau. “Le problème est moins celui des comportements que celui du service que vous avez gravement dégradé, la solution n’est pas de taper plus du doigt sur les habitantsestimer le premier. Grand Poitiers a décidé de réduire le nombre de collectes, le problème est là. » Ce nombre est passé de quatre collectes d’ordures ménagères à deux par semaine en centre-ville, depuis janvier 2023. Même argument pour la troisième : « L’état de la ville se détériore. Il vous a fallu un an et demi pour vous rendre compte des effets néfastes de la nouvelle collection, et il vous faudra encore un an et demi pour constater que le nouveau plan n’aura aucun effet… »

Débat autour de Poitiers Palestine

Plus tard, les deux oppositions se sont retrouvées sur un même avis, refusant de voter la subvention de 1 000 € à l’association Poitiers Palestine. Aurélien Bourdier (PATH) a repris de nombreux extraits des propos de ses membres depuis le début du conflit en cours à , estimant que “La Ville ne peut verser de subvention à une association soutenant l’attentat du 7 octobre 2023.”

Pour la majorité, Zoé Lorioux-Chevalier a répondu : « Nous versons chaque année une subvention à cette association, dont le projet est de soutenir la communauté palestinienne sur notre territoire, cela va dans le même sens que les subventions à d’autres associations du même type. ».

 
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