la tradition du muguet toujours présente

la tradition du muguet toujours présente
la tradition du muguet toujours présente

A Joué-lès-Tours comme partout en France, le 1euh Peut rimer souvent avec muguet. Même si la grande majorité de la production se situe dans la région Nantaise et la région Pays de la Loire, cette fleur est commercialisée bien au-delà de cette zone.

Comme chaque année, les étals des fleuristes jocondiens étaient ornés de centaines de petites clochettes blanches, caractéristiques du muguet de mai. “En général, cette fleur représente un porte-bonheur pour toute la famille» raconte Léa, fleuriste au magasin Fleur Ô Naturel, boulevard Jean-Jaurès. Pour d’autres, cela symbolise une bonne santé. »

Le changement climatique inquiète les fleuristes

Car la plupart des mèches achetées sont ensuite offertes aux proches. « Les clients qui viennent l’acheter rien que pour eux sont plus rares »elle explique.

En tout cas, elle souligne que « Le muguet fait partie de nos habitudes, cela reste une tradition. Et même si pour certains clients, il n’y a pas de message particulier, pour d’autres, cette fleur porte beaucoup de sens. »

Mais la tradition du muguet, c’est aussi la vente au brin par les particuliers. C’est par exemple le cas de Sylvie, qui s’est installée à côté du parking de la boulangerie Feuillette, boulevard Jean-Jaurès, et qui vend des petits bouquets de trois brins à 2 €, « même si parfois on peut en trouver à quatre brins »dit-elle avec un sourire.

Son muguet ne vient pas de la région nantaise, mais de son jardin. « J’avais plusieurs parcelles, mais une seule d’entre elles a donné des fleurs à temps. » De quoi ravir la vendeuse d’un jour, qui travaillait déjà dans le commerce auparavant. « On ne vend du muguet que lorsqu’il est beauelle explique. Parmi les acheteurs, il y a un peu de tout, mais c’est surtout pour offrir. »

Dans la boutique Danielle Fleurs, Nathalie, la gérante, a préparé des bouquets pour mettre en valeur le muguet.
© (Photo N.R., Bastien David)

Nathalie, de la boutique Danielle Fleurs, place du Général-Leclerc, constate pour sa part que « la tradition a tendance à s’atténuer, il n’y a pas beaucoup de renouveau avec les nouvelles générations ».

Mais plus qu’une baisse d’intérêt, ce sont les conséquences du changement climatique qui inquiètent les fleuristes, le muguet arrivant chaque année de plus en plus tôt. « Le muguet est souvent placé en chambre froideindique Nathalie. Avec le changement climatique, cela va être de plus en plus compliqué. »

« Le muguet est une fleur fragile »

« On voit que ça arrive de plus en plus tôt chaque annéeconfirme Léa. D’autant que le muguet est une fleur fragile, qui dure quatre ou cinq jours. C’est également le cas des pivoines et même des tulipes. »

Et la situation pour l’année prochaine est déjà incertaine, puisque les syndicats s’inquiètent des quantités d’eau utilisées pour la production du muguet en période de restrictions.

 
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