“La préfecture rend tout difficile”, estime Patrick Le Moal, des Etats généraux des migrations.

“La préfecture rend tout difficile”, estime Patrick Le Moal, des Etats généraux des migrations.
“La préfecture rend tout difficile”, estime Patrick Le Moal, des Etats généraux des migrations.

“La préfecture de Seine-Maritime rend tout difficile pour déposer un dossier pour régulariser sa situation”, déplore Patrick Le Moal, animateur des Etats généraux des migrations à Rouen, invité de France Bleu Normandie ce jeudi matin, après les déclarations du ministre. de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, recevra le préfet de Seine-Maritime la semaine prochaine pour lui demander d’expulser davantage de migrants et de régulariser moinsce qui déplore Patrick Le Moal, animateur des États généraux des migrations, structure qui regroupe différentes associations d’aide aux migrants, dans la Métropole de Rouen, invité de France Bleu Normandie jeudi 3 octobre. « La préfecture rend tout difficile pour déposer un dossier pour régulariser sa situation. C’est un véritable parcours du combattant. C’est difficile de se rendre à la préfecture, c’est difficile d’obtenir un rendez-vous… Tout est difficile ! Quand on voit ce qui a été fait pour accueillir les Ukrainiens, ce qui était une très bonne chose, un Africain qui vient en France, quand il regarde ça, il se dit “Mais nous non” ! n’est pas dans le même monde !’ “

« Les gens qui arrivent en France, en Europe en général, sont des gens qui fuient la famine, les guerres, la mort, la répression »continues Patrick Le Moal. « Quand on parle à un jeune de seize ans qui a traversé l’Afrique et la Libye des motivations qui l’ont amené ici, on se rend compte que ce n’est pas tant la course à la protection sociale française, c’est qu’ils fuient une situation ! La politique d’accueil consiste à supposer qu’ils mentent, qu’ils sont ici de manière exagérée et qu’ils ne devraient pas être là. régulariser leur situation.

Pour Patrick Le Moal, le renforcement des contrôles policiers à Calais pour empêcher les passages vers l’Angleterre a fait tentatives de traversée plus dangereuses. « Aujourd’hui, ce sont 1 700 policiers et gendarmes qui contrôlent les côtes, il détaille, et qui empêchent les départs, qui peuvent lancer des grenades lacrymogènes sur les personnes qui montent à bord des bateaux, ce qui a pour conséquence que les bateaux partent moins souvent et de plus en plus chargés. Lorsque vous traversez jusqu’à Calais, cela fait environ 30 kilomètres. Quand on traverse ici, ça fait 100, 120, 130 kilomètres, dans un bateau surchargé.

 
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