Le député UDC et président du comité de contrôle de gestion réagit à la cacophonie autour de la rupture d’une canalisation d’eau courante. Il demandera des explications sur les causes du problème.
Le week-end dernier, la rupture d’une conduite d’eau a privé treize communes d’eau potable jusqu’à mardi soir. Au-delà de l’incident, la gestion de cette crise a été critiquée. Le Conseil d’Etat a lui-même reconnu ce mercredi des ratés de communication, estimant cependant que la communication des informations ne relevait pas de sa responsabilité.
“C’est un sujet que les membres du comité (de contrôle de gestion, NDLR.) adoreront aborder, notamment dans les séries”, affirme le député Yves Nidegger. Entre les engagements des proches, la perte de réseau et désormais la perte de voix, il y a de quoi s’interroger. Il avoue lui-même avoir été laissé « dans le flou le plus complet ».
« Nous avons des couches de réglementations qui se chevauchent »
Interrogé sur la réaction du Conseil d’Etat, le député voit dans ce message une volonté de revoir la réglementation. « Je crois que nous vivons dans un monde où nous avons perdu le bon sens et celui de la responsabilité avant tout, qui consiste à réagir pour donner aux citoyens ce dont ils ont besoin, plutôt que de savoir si on applique ou non telle norme d’une telle régulation. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons des niveaux de réglementation qui se chevauchent et que lorsque quelque chose ne va pas, nous parlons d’en ajouter un de plus. Je crois que nous créons une société politique assez inhumaine dans laquelle il s’agit de ne pas se tromper et de respecter les règles. En fin de compte, personne ne fait ce qu’il devrait faire.
Le député souligne l’absence totale de communication sur les risques. Il demandera des explications sur la cause du problème. Pour lui, il est évident que sa commission se saisira du sujet : « Le SIG étant un sujet brûlant, il risque de s’échauffer. »
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