la commune de Sainte-Rose ouvre la voie, en Guadeloupe

la commune de Sainte-Rose ouvre la voie, en Guadeloupe
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Le dispositif « Territoire zéro chômeur de longue durée » désormais testé en Guadeloupe. Après cinq années d’expérimentation, le ministère du Travail a décidé d’étendre et d’étendre cet outil à huit nouveaux territoires, dont la commune de Sainte-Rose. Mis en œuvre le 27 avril, dans cette commune du Nord Basse-Terre, il permet d’embaucher en permanence des personnes qui y sont domiciliées et au chômage depuis plus d’un an ; ceci, dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire, à savoir les secteurs non marchands et non compétitifs.

Par arrêté du 24 avril 2024, le ministère du Travail, de la Santé et de la Solidarité a désigné huit nouveaux territoires désormais autorisés à mener l’expérimentation.Territoire sans chômage de longue durée » (TZCLD). Ce système a été lancé il y a 5 ans dans quelques localités ; elle est donc désormais étendue aux communes et villes de , ainsi qu’au sein de la commune de Sainte-Rose, en Guadeloupe.

Cet outil, aux mains des territoires, permet d’apporter une réponse concrète aux personnes éloignées de l’emploi, en les embauchant en contrat à durée indéterminée (CDI) dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire.

L’expérience “Des territoires sans chômage de longue durée» a été lancé en 2017 et déployé dans un premier temps sur dix territoires pilotes. Ce système est présenté comme un «nouveau modèle« pour lutter contre le chômage de longue durée.

L’idée est simple : il s’agit de mobiliser le coût du chômage de longue durée, supporté par l’État et par les conseils départementaux, pour financer un emploi permanent, payé au salaire minimum de croissance (SMIC), dans un secteur qui n’entre pas en concurrence. avec une activité existante sur le territoire concerné. L’objectif est de ne laisser personne de côté.

Pour être embauchés, les demandeurs d’emploi doivent être volontaires, au chômage depuis plus d’un an et avoir résidé au moins six mois sur le territoire retenu pour l’expérimentation. Le candidat signe un CDI à durée déterminée, au moins au Smic, dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire dites entreprises d’emploi, comme les déchetteries, les épiceries ou les garages solidaires.
Les activités dans lesquelles ils sont recrutés sont adaptées à la situation de chacun.

En 2021, le dispositif avait déjà été étendu à d’autres domaines. Aujourd’hui, 58 communes l’expérimentent, à l’échelle nationale.

Sainte-Rose connaît un chômage et une précarité croissants, au point que l’objectif «zéro chômeur» est difficile à réaliser. Cependant, étape après étape, grâce à des initiatives comme ce TZCLD, la ville espère réduire ces chiffres.
Cette situation est commune aux territoires du Nord Basse-Terre, selon le maire Adrien Baron.

Le bassin nord de la Basse-Terrian, autrefois bassin agricole, a beaucoup souffert de la fermeture des sucreries et a conservé les cicatrices de cette conjoncture économique délétère. Alors, aujourd’hui, nous avons l’obligation, dans nos politiques publiques, de trouver des solutions et de proposer des plans.

Adrien Baron, maire de Sainte-Rose

Le processus d’admissibilité au système TZCLD a été long : il a débuté il y a un an et demi, lorsque la municipalité de Sainte-Rose a postulé.

Une Entreprise d’Emploi (EBE) est sur le point d’être créée. C’est cette structure qui supportera le dispositif. Sainte-Rose a choisi l’agriculture, l’économie bleue et l’économie verte comme cœur de projet.

Ce système est très bien financé par le fonds d’expérimentation et l’Etat, pour au moins 5 ans ; c’est la différence avec ce qui existait avant. Et nous devons veiller à ce que ces emplois créés soient durables. Ce projet créera également des emplois périphériques. Par exemple, à Sainte-Rose, nous envisageons de créer une capitainerie ; nous pourrons y intégrer un certain nombre de postes.

Adrien Baron, maire de Sainte-Rose

La ville espère ainsi réinsérer ses citoyens longtemps privés d’emploi, notamment certains bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA).

On parle, à Sainte-Rose, de la création de 400 emplois, dont une centaine la première année, avec ensuite une montée en puissance progressive.

Cinq autres communes de Guadeloupe souhaitent déployer ce système TZCLD : Bouillante, Vieux-Habitants, Gourbeyre, Trois-Rivières et Capesterre-Belle-Eau.

 
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