C’est avec la participation de tous les partenaires et citoyens que la lutte pourra être efficace.
Retrouvez toutes les informations sur la surveillance régionale en 2023.
Pour éviter que les cas de dengue, de chikungunya et de Zika ne se multiplient en France métropolitaine, il est recommandé :
1. les habitants de stocker, vider et couvrir les objets contenant de l’eau :
Le moustique tigre se développe principalement dans les petits lieux de reproduction naturels ou artificiels : gobelets, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobilier de jardin, piscines non entretenues, bâches, objets encombrants.
Il vit dans un rayon de 150 mètres autour de la frayère. Ainsi, le moustique qui vous pique naît le plus souvent dans votre jardin ou dans votre quartier.
Pour lutter contre sa prolifération, il suffit d’appliquer des gestes simples pour neutraliser les sites de ponte. Ces actions doivent être menées par tous les habitants d’un quartier pour une réduction significative des nuisances.
Pour résumer, 3 recommandations simples et essentielles sont à mettre en œuvre entre mai et octobre. :
CONSERVER, VIDER et COUVRIR tous les récipients dans lesquels l’eau s’accumule !
2. aux voyageurs dans les zones intertropicales, notamment aux Antilles :
Pour tout voyage en zone intertropicale, notamment en Martinique et en Guadeloupe où sévit actuellement une épidémie de dengue, suivez les recommandations de l’ARS :
- Durant votre séjour, protégez-vous au maximum contre les piqûres de moustique tigre (couverture, vêtements amples et clairs, utilisation de moustiquaires, etc.).
- Sur place ou au retour : au moindre symptôme, consultez un médecin en lui faisant part de votre récent séjour.
L’Agence Régionale de Santé, les préfectures et les collectivités : des acteurs clés dans la lutte contre le moustique tigre
Le site de référence acteurmoustique.fr, accessible à tous, rassemble les informations utiles pour lutter contre ce moustique. Il fournit des outils aux communautés et aux professionnels et permet le partage d’expériences à l’échelle régionale.
Les maires, de par leurs pouvoirs de police et en lien avec les intercommunalités, veillent à éliminer les conditions favorables à la prolifération des insectes (en l’occurrence les moustiques tigres), générateurs de nuisances. Ils doivent également mettre en œuvre des enquêtes et des mesures de prévention dans les espaces publics dont ils ont la charge.
Le préfet valide la mise en œuvre du programme de surveillance entomologique et de lutte contre les insectes vecteurs autour des aéroports internationaux dans le cadre de la réglementation sanitaire internationale. Il est également chargé de développer le dispositif spécifique ORSEC « gestion des épidémies de maladies à transmission vectorielle ».
Pour en savoir plus sur le moustique tigre et les mesures de surveillance et de gestion déployées par l’ARS, rendez-vous sur le site de l’agence :
