Pourquoi Marie Piqué refuse de participer à une réunion de la préfecture du Lot

Pourquoi Marie Piqué refuse de participer à une réunion de la préfecture du Lot
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l’essentiel
La vice-présidente de la Région a dit non : elle ne participe pas ce lundi à une réunion d’information sur la carte scolaire. Voici pourquoi.

Suite à la réunion du Conseil départemental de l’Éducation nationale du 22 mars, la préfecture du Lot a décidé d’organiser ce lundi 29 avril une réunion informelle sur « la vision pluriannuelle de l’école dans le Lot » en présence des parlementaires. Lotois, élus locaux, et membres du conseil départemental de l’éducation nationale. Une rencontre qui n’est pas du goût de tout le monde et notamment de Marie Piqué, vice-présidente de la Région. « Le préfet souhaite organiser cette réunion autour des prévisions en termes d’effectifs, de la cartographie actuelle des établissements, ainsi que de l’offre scolaire globale dans le Lot. Enfin, la préfecture souhaite nous informer des évolutions prévues dans notre département à terme. En tant que représentant du conseil régional au sein du Cden46, j’ai décidé de refuser de participer à cette réunion. Ceci pour deux raisons.

Tout d’abord, pour s’opposer à la logique que ce gouvernement impose à notre service public d’éducation. Certes, selon leurs prévisions, le Lot pourrait perdre quelque 900 étudiants d’ici dix ans. Il ne s’agit que d’un chiffre prévisionnel, et malgré cela, l’État ne peut s’empêcher d’y voir une opportunité pour réduire encore le nombre d’enseignants dans le Lot. Ce sont encore des économies qui seront planifiées au détriment de l’éducation de nos enfants. Au contraire, nos zones rurales ont besoin de développer davantage l’offre scolaire afin de permettre aux étudiants d’accéder aux meilleures opportunités d’études possibles. Ensuite, il me semble essentiel pour notre démocratie que l’État soit exemplaire en matière de respect de nos institutions. A quoi sert d’avoir des instances représentatives, comme le conseil départemental de l’éducation nationale, si les décisions doivent être prises à huis clos dans un bureau préfectoral. Loin de nos idéaux républicains, force est de constater que le gouvernement Attal poursuit sa fuite en avant vers un autoritarisme qui ne dit pas son nom”, explique l’élu dans un communiqué.

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