« Honnêtement, j’apprécie ça ici ! » – .

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Pour la 31ème journée de National, le Nîmes Olympique, toujours relégué à quatre journées de la fin, affronte le Red Star aux Antonins ce soir à 21 heures. Avant ce match crucial face au leader, Mathis Picouleau livre son ressenti avant cette dernière ligne droite.

Objectif Gard : On imagine que cette victoire à Orléans a fait du bien aux esprits, non ?*

Mathis Picouleau : Oui, cela a apporté de la confiance. Cela montre que nous sommes capables d’être solides et unis même si nous souffrons. Il faudra enchaîner contre le Red Star. Ce sera le même match, on risque de souffrir. Dans notre situation, nous n’avons pas le choix de gagner au moins deux matches, peut-être de faire match nul ou d’en gagner un troisième. Cela dépendra de nos concurrents directs. Le match contre le GOAL FC sera également important pour nous. Sur ces déplacements où le terrain est un peu moins « beau », il faut faire bien mieux.

Souffrir ensemble, est-ce nouveau pour ce groupe ?

C’est vrai que ma qualité est plutôt celle d’un joueur de ballon. Dans ce match d’Orléans, on a souffert. Honnêtement, j’ai aimé défendre et me sacrifier parfois dans les tacles pour compenser les absences de mes défenseurs centraux. Nous nous sommes tous amusés à souffrir ensemble. Ce sont des valeurs importantes en fin de saison.

“Il m’a donné le brassard pour que je puisse élever mon niveau de communication”

Qu’est-ce qui a globalement changé depuis l’arrivée d’Adil Hermach ?

Il essaie de nous transmettre sa détermination et son envie de poser le ballon. Contre Versailles, on a réussi à faire de bonnes sorties de balle, mais il n’a pas réussi à tuer les actions. Il insiste sur la solidarité comme lors du dernier match, pour avoir cette agressivité pour bien défendre et ne pas encaisser de but.

Et sur le plan personnel, quelle relation entretenez-vous avec le nouveau coach ?

Ça se passe très bien, avec lui je peux continuer ma progression. Il peut m’apporter beaucoup de choses quand on a le ballon et quand on ne l’a pas. Il m’a dit de parler un peu plus, il m’a donné le brassard pour que je puisse élever mon niveau de communication. Dans les matches, j’essaie d’en faire plus. C’est évidemment un plaisir d’avoir autant de confiance de la part d’un coach, et c’est à moi de redonner. Après le capitaine reste Formose (Mendy). Le coach a pris la décision de me mettre en jeu alors qu’il n’était pas là, on en avait discuté. C’est une plus grande responsabilité, à moi d’apporter mon expérience.

« Mon objectif est de revenir le plus vite possible en Ligue 2 »

Comment vit-on le passage de la Ligue 2 au maintien en National ?

Honnêtement, j’apprécie ça ici. J’habite en face du stade des Costières, j’aime beaucoup ici. Je m’amuse, je sens que je progresse sur le plan offensif et défensif, j’ai franchi un cap. C’est la saison où j’ai marqué le plus de buts, celle où j’ai été le plus fort défensivement. Je n’ai pas vraiment réussi à gratter des ballons en Ligue 2, mais là j’y arrive. Je me sens bien, il faut continuer.

Mathis Picouleau a marqué 4 buts cette saison, dont un à Marignane • Photo : Anthony Maurin

Si vous continuez, pourriez-vous rester au club ?

Mon objectif est de revenir le plus rapidement possible en Ligue 2. Nous verrons les possibilités cet été. Si je peux rester à Nîmes et faire partie d’un projet de montée en Ligue 2, même si ce n’est pas facile, pourquoi pas. Ma situation est liée à la situation sportive du club, si on continue il me reste un an de contrat. Il y a déjà de la maintenance à trouver.

Le club a lancé une opération à 5 euros le billet pour cette soirée, vous devriez être soutenu par 3 000 spectateurs. Vous attendez cela depuis longtemps ?

Ce serait bien s’il y avait du monde. Il y a beaucoup de ferveur autour du Nîmes Olympique, elle n’est pas perdue. Après que certains faits font que les supporters ne viennent pas au stade, c’est leur choix et nous le respectons. Nous, les joueurs, aimons avoir du monde au stade, c’est aussi plus difficile pour l’équipe adverse, cela leur met plus de pression.

« Tenons bon et venons faire la fête ici à Nîmes »

Une question de votre coéquipier et ami Gauthier Laurens, le brassard n’est-il pas trop serré ?

Non, ça va (rires). Formosa revient, il a de gros bras. Beaucoup de coéquipiers me chicanent un peu sur le fait que j’étais capitaine. Nous avons une relation assez étroite avec Gauthier, ce qu’il vit, je l’ai vécu. J’essaie de lui donner des conseils sur la manière de l’aborder car ce n’est pas facile quand on ne joue pas. C’est un bon gars ! Il y a un très bon groupe, c’est vraiment sympa de venir s’entraîner tous les jours. En espérant que ce groupe continue à vivre mieux qu’une continuation l’année prochaine.

Le dernier match de la saison aura lieu à Martigues en pleine Feria de Nîmes, ce serait une belle occasion de célébrer le maintien…

Ce serait le Saint Graal ! Si on gagne à Martigues, si on tient le coup et si on vient faire la fête ici à Nîmes avec tout le monde, ce serait le mieux !

*Cet entretien a été réalisé avant la réserve déposée par Orléans concernant le contrat de Zakary Lamgahez

 
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